Transat Café L’Or : le retour de Michel Desjoyeaux, l'aventure du malvoyant Joël Paris... Les six belles histoires de la 17e édition

Depuis sa première édition en 1993, cette transat en double a vécu des tempêtes, des drames, mais aussi et surtout de belles victoires, de grandes émotions comme les sacres des regrettés Paul Vatine ou Laurent Bourgnon. 

Mais cette Transat Café L’Or a surtout, et depuis plus de trente ans, permis à des dizaines de navigateurs et de navigatrices de participer à une belle aventure et de faire de cette course un rendez-vous incontournable qui, à chaque édition, regorge de belles histoires.

Cette année, ce sont 74 bateaux qui s'élanceront répartis en 4 catégories. Il y aura d'abord la catégorie reine, celle des maxi trimarans Ultime au nombre de quatre cette année, car l'un est encore en chantier et deux autres préparent un tour du monde. On comptera également, et c'est un record, 10 
Ocean Fifty, ces superbes multicoques de 50 pieds, 18 monocoques Imoca, les voiliers du Vendée Globe, et un superbe plateau de monocoques 40 pieds, les classes 40, qui seront 42 sur la ligne de départ. 

Ces 74 navires au départ sont autant d'histoires marquantes qui nous promettent, à une semaine du grand départ le 26 octobre prochain, de véritables récits d'aventure.

Le grand retour de Michel Desjoyeaux

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Cette année est marquée par un grand retour puisque après six ans d’absence et à 60 ans, Michel Desjoyeaux revient à la compétition. "Comme la voile est un sport d’expérience, me voilà, et surtout, j'avais très envie de revenir", confie le seul double vainqueur du Vendée Globe qui sera à la barre d’un monocoque Class40.

Les débuts du duo Bauza-Pillain et l'aventure du skipper malvoyant Joël Paris

Elles aussi vivent une belle histoire : l’Espagnole Aina Bauza et la Brestoise Axelle Pillain ont remporté le concours Cap pour elles organisé par la Transat, concours qui leur a permis gagner une bourse et un accompagnement personnalisé afin de prendre le départ de leur première course transatlantique. Elles font partie des cinq équipages 100% féminin au départ de cette Transat Café L’Or et ont pour marraine la spationaute Claudie Haigneré.

Prouver que dans la vie tout est possible et que le handicap, quel qu’il soit, ne doit pas être un frein.

Joël Paris, skipper malvoyant qui prendra le départ de la Transat Café L'Or

Le Marseillais Joël Paris, qui est malvoyant, a aussi hâte de s’élancer avec son co-skipper, le Breton Goulven Marie "pour prouver que dans la vie tout est possible et que le handicap, quel qu’il soit, ne doit pas être un frein".

Le duo Conrad Colman - Mathieu Blanchard : un skipper et un champion d'ultra trail

Autre belle histoire de cette 17è édition, celle du duo Conrad Colman - Mathieu Blanchard. Le skipper Néo-zélandais embarque le champion d’ultra trail. 

Leur aventure commune ne s’arrêtera pas une fois à quai à Fort-de-France puisque le vainqueur de la dernière Diagonale des Fous a convié son binôme à participer en décembre à la Transmartinique, l’ultra trail qui traverse l’ile Antillaise.

Armel Tripon à bord d'un monocoque en matériaux recyclés et le fils d'une légende

Pas de course à pied en revanche pour Louis Duc qui embarque le très expérimenté skipper Japonais Masa Suzuki avant de lui transmettre son bateau pour le Vendée Globe 2028 et pas d’ultra trail non plus pour Armel Tripon qui s’aligne avec un monocoque construit grâce aux déchets de carbone d’Airbus.


Romain Attanasio, qui emmène Maxime Sorel, aura également à bord une réplique en bois de 12kg de la Vierge Noire de Rocamadour qu’il a pour mission d’amener en Martinique.

Enfin, Basile Bourgnon, tentera à seulement 23 ans et pour sa 3ᵉ participation d’égaler son illustre père en reportant cette Transat en double sur un multicoque.

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