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Les infos de 18h - Le Tour de France 2023 est-il plus difficile que les précédents ?
Les deux premières semaines du Tour ont été courues à grande vitesse, faisant des dégâts au sein du peloton. Plusieurs coureurs ont avoué leur fatigue, alors qu'il reste encore six jours de course.
Le jour de repos, ce lundi, est arrivé à point nommé après deux semaines éprouvantes sur le Tour de France. Certains coureurs n'ont pas caché leur fatigue ces derniers jours, alors que la course se dispute à un rythme par moments ahurissant. De nombreux observateurs, dont d'anciens professionnels, ont été amenés à se poser la question : ce Tour 2023 est-il plus dur que les précédents ? La Grande Boucle a en tout cas commencé très fort, avec quasiment aucun répit depuis le grand départ au Pays basque. Il y a eu ensuite une arrivée rapide en montagne dans les Pyrénées dès la 5e étape.
Un rythme que Thibaut Pinot, qui vit pourtant son 8e Tour, n’avait jamais connu. "On a eu deux premières semaines assez calmes au niveau de peloton, ce qui montrait que les positions étaient déjà faites. Il y avait déjà de la fatigue dès les premiers jours. C'est sûr que ça roule très vite", estime le coureur de la Groupama-FDJ, qui prendra sa retraite à la fin de la saison.
Plus de 41 km/h de moyenne
Thibaut Pinot explique également ce rythme éreintant par le duel entre le maillot jaune Jonas Vingegaard et son dauphin Tadej Pogacar. "Quand on voit deux équipes qui se tirent la bourre, ça met du rythme dans la course", ajoute le Français. Cette bataille entre les deux premiers du classement général épuise un peloton qui roule depuis le début du Tour à plus de 41 km/h de moyenne. Les épisodes de chaleurs, que certains coureurs détestent, ont aussi fait des dégâts. Autant dire que la journée de repos était très attendue.
"Tous les ans, on dit que c'est le plus dur, mais c'est parce qu'on est dedans et qu'on n'a pas de recul. Mais bien évidemment on est très fatigués, les derniers jours ont été très difficiles. On est contents d'être à ce jour de repos et on fera le maximum pour être frais pour l'étape de mardi", espère Bryan Coquard, le sprinteur de l’équipe Cofidis.
Pour les coureurs qui n’ont pas d’ambition sur le contre-la-montre de mardi, cette 16e étape devrait permettre de récupérer encore un peu avant le retour redoutable de la montagne mercredi, avec l’ascension du terrible col de la Loze.
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