l'importance des bonifications
Et si le Tour de France se jouait à coups de secondes de bonifications ? 10 secondes seulement séparent Tadej Pogacar du maillot jaune Jonas Vingegaard à Morzine à l'issue de la 14e étape samedi. C'est à peine plus qu'une finale de 100 mètres... après quasiment 58 heures de course cumulées et près de 2.500 kilomètres sur les routes mal-plates du Pays basque, les cols pyrénéens, le Puy de Dôme, le Grand Colombier et maintenant le col de Joux Plane, qui n'a d'aplati que le nom.
10 secondes, c'est aussi la bonification en temps accordée à un vainqueur d'étape, excepté lors du contre-la-montre de mardi. 6 reviennent au second, 4 au troisième. S'y ajoutent les points bonus, disparus l'an passé et réapparus dans cette édition. Au nombre de cinq, il n'en reste plus qu'un mercredi au sommet du col de la Loze. A Joux Plane, le Danois Vingegaard a empoché les 8 secondes du premier à franchir le col, Pogacar les 5 du deuxième et l'Espagnol Carlos Rodriguez les 2 secondes du troisième.
Au total, l'écureuil slovène Pogacar, plus explosif, a collectionné 41 secondes de bonifications depuis le grand départ, 18 de plus que son rival.