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Charles Coste
Crédit : FRANCK FIFE / AFP
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Le doyen des médaillés olympiques, Charles Coste, s'est éteint le 30 octobre 2025. Le 26 juillet 2024, il transmettait, assis sur son fauteuil roulant et sous une pluie battante, la flamme olympique. Face à Teddy Riner et Marie-José Pérec, ce grand champion de 100 ans avait mis les larmes aux yeux aux spectateurs.
"Je n'étais pas au courant, on m'a dit ça à la dernière minute : tu seras le dernier relayeur", avait-il révélé sur Neo, rajoutant que "c'est un grand honneur pour moi, j'en suis très fier". Il était également fier pour ses trois coéquipiers, avait qui il avait remporté l'or en poursuite à Londres en 1948. Cette médaille, l'un des plus grands bonheurs de sa vie de cycliste, mais très confidentielle.
Il avait confié, sur RTL, qu'à l'époque "ce n'était pas comme aujourd'hui, on ne la mettait pas autour du cou. On la présentait dans un écrin". Il avait ajouté avoir attendu très longtemps à l'époque sur le podium " parce qu'on n'a pas trouvé le disque de la Marseillaise, ce que j'ai toujours regretté".
Il avait remporté, en 1949, le grand prix des Nations devant son idole Fausto Coppi, qu'il avait toujours considéré comme le plus grand coureur de l'histoire.
La mère de Charles Coste s'était longtemps demandé pourquoi il avait choisi cette discipline, qu'elle estimait trop dangereuse. Néanmoins, étant né dans une famille de vignerons à Ollioules dans le var, le Tour de France passait chaque année devant la maison du cycliste. Son père, qui lui avait acheté un vélo pour aller au lycée, l'avait poussé à participer à des courses régionales et c'est ainsi qu'il avait été qu'il est repéré et atterri au vélo club de Levallois.
En 1959, il avait raccroché les crampons pour devenir commercial à la blanchisserie de Grenelle, la plus grande d'Europe. Il regardait alors le cyclisme à la télévision, avec sa femme Yvette, et vit cette discipline évoluer.
En 2017, Charles Coste s'était ému de ne pas avoir été décoré de la Légion d'honneur. Il l'avait obtenu cinq ans plus tard, remis par Tony Estanguet. Le cycliste l'avait "toujours admiré dans ses compétitions". Il avait ajouté que "dans ma jeunesse, quand on donnait la Légion d'honneur à quelqu'un, on disait c'est un monsieur, donc c'est un grand honneur pour moi".
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