Samedi 30 octobre, il ne restera plus que 1.000 jours avant le coup d'envoi des JO de Paris 2024 (26 juillet-11 août). La délégation française tentera d'y battre son record de médailles, 43 décrochées à Pékin en 2008, et de gonfler largement celles en or (le record, 15, a été établi à Atlanta en 1996). Après les 42 podiums enregistrés à Rio en 2016, les Bleus restent sur des Jeux d'été mitigés à Tokyo : 33 médailles, dont 10 du plus beau des métaux.
C'est à Claude Onesta que le gouvernement a confié la mission de booster les chances de médailles. L’ancien sélectionneur de l’équipe de France de handball est désormais manager de la haute performance au sein de l’Agence nationale du sport. "Je crois que ce qui manquait beaucoup au modèle français, c'était la capacité à traiter les tout meilleurs", explique l'homme de 64 ans sur RTL, avant de détailler son plan.
"L'idée, c'est comment on fait passer de la 8e place au podium, et commencer passer de la 3e à la 1re place. Ça, c'est vraiment une logique spécifique qu'il faut mettre en œuvre : ceux qui doivent réaliser des médailles, il faut les traiter non pas de manière globale, mais individualiser tout ce qui construit les éléments de leurs performances".
"Ça veut dire qu'on a beaucoup plus recentré nos cibles, que peut-être le sport français pendant très longtemps a éparpillé ses moyens. On va construire ce qu'on appelle les 'cellules performances 2024' dans les Fédérations, où on va identifier les populations d'athlètes, d'entraîneurs, qui sont réellement ceux sur qui on va miser pour réaliser des performances à Paris, et on va mettre des moyens spécifiques là-dessus".
Concrètement, celui qui a conquis deux fois l'or olympique en tant que sélectionneur explique qu'il y a "un gros travail qu'on lance pour faire monter en compétences l'encadrement : mieux récompenser, mieux rémunérer les gens qui réussissent ; recruter des experts à l'étranger quand on n'en a pas en France ; faire revenir les entraîneurs français qui réussissent à l'étranger".
Les médailles, elles ne se décident pas
Claude Onesta
"Les médailles, elles ne se décident pas, elles ne se décrètent pas, souligne aussi Claude Onesta. On ne peut pas non plus ne parler que de l'athlétisme ou de la natation. On essaie aussi de voir dans d'autres sports qui sont des pourvoyeurs potentiels et qui n'ont pas été très efficaces à Tokyo comme le cyclisme, la lutte, le canoë-kayak. Il y a plein d'autres épreuves dans lesquelles il y a pas mal de médailles à aller chercher (...) On travaille avec chacun d'entre eux".
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