À l'approche des Jeux olympiques de Paris, la question enfle autour de la participation (ou non) des athlètes russes et biélorusses à la compétition. Le Comité international olympique (CIO) a allumé la mèche fin janvier, en proposant une feuille de route pour organiser le retour des sportifs bannis sous drapeau neutre, à condition qu'ils n'aient "pas activement soutenu la guerre en Ukraine".
Une proposition inadmissible pour l'Ukraine, qui a immédiatement menacé de boycotter les JO, accusant le CIO d'être "un promoteur de la guerre, du meurtre et de la destruction", en cas de participation d'athlètes russes et biélorusses. Une position appuyée par les pays baltes et la Pologne, qui agitent eux aussi la menace du boycott. La Lettonie a ainsi prévenu qu'elle ne "participer(ait) pas aux Jeux aux côtés du pays agresseur".
Les États-Unis se sont prononcés, ce jeudi, en faveur de la participation de ces athlètes aux Jeux olympiques sous bannière neutre et sans emblèmes nationaux. "Il doit être absolument clair qu'ils ne représentent pas les États russe ou bélarusse", a néanmoins affirmé la porte-parole de la Maison Blanche, Karine Jean-Pierre.
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