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JO Paris 2024 : pourquoi la climatisation est en train de devenir un sujet très sensible

ÉCLAIRAGE - Dans le village olympique, les immeubles sont tous sortis de terre... et les athlètes commencent à découvrir qu'ils n'auront pas droit à la climatisation.

Des grues sur le chantier du village olympique le 30 août 2022
Des grues sur le chantier du village olympique le 30 août 2022
Crédit : Emmanuel DUNAND / AFP
JO Paris 2024 : pourquoi la climatisation est en train de devenir un sujet sensible
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Isabelle Langé - édité par Gregory Fortune

Nouvelle date symbolique sur la route des Jeux Olympiques de Paris 2024 : depuis jeudi 26 janvier 2023, il ne reste plus qu'un an et demi avant la cérémonie d'ouverture prévue le vendredi 26 juillet (fin de l'événement le dimanche 11 août, Jeux Paralympiques du mercredi 28 août au dimanche 8 septembre). 

Partout, les chantiers s'accélèrent pour tenir les délais. Dans le village olympique, les immeubles sont tous sortis de terre... et les athlètes commencent à découvrir qu'ils n'auront pas droit à la climatisation. Pour quelle raison ? Avant de penser aux athlètes, ce village a été conçu pour accueillir des familles et des étudiants après les JO, avec un impératif : une utilisation de matériaux dédiés à la performance énergétique, et surtout le respect d'une neutralité carbone.

Une centrale géothermique a été installée. Elle permettra de chauffer les bâtiments l'hiver et de pouvoir les refroidir l'été... si ce n'est que la baisse de la température sera limitée à moins six degrés par rapport à la chaleur extérieure. Pas suffisant en cas de canicule, estime la commission des athlètes de Paris 2024. Michael Jérémiasz, l'ancien champion de tennis fauteuil, en fait partie et travaille de concert avec les équipes de Paris 2024.

Trouver un équilibre

Michael Jérémiasz

"On travaille aujourd'hui pour garantir une température qui ne sera jamais avec des 'clim' à fond à 15, 16 ou 17 degrés", explique-t-il. Mais il faut "trouver un équilibre qui permettrait aux athlètes de pouvoir récupérer dans les meilleures conditions, de pouvoir faire une sieste avant les compétitions. On y travaille. Il ne faut pas que ce soit trop coûteux, il ne faut pas que ce soit évidemment trop polluant, mais qui permette d'avoir la juste température".

Toutefois, sous couvert d'anonymat, certaines personnes ne cachent pas que des Fédérations et des délégations cherchent aujourd'hui une alternative pour loger ailleurs si aucune solution n'est trouvée.

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