À 120 jours de la cérémonie d'ouverture des JO de Tokyo (23 juillet-8 août), la flamme olympique a commencé son périple à travers le pays, jeudi 25 mars. Le départ donné à une vingtaine de kilomètres de Fukushima. Pendant quatre mois, 10.000 personnes vont se relayer pour la porter sur les quelque 9.600 km du parcours, notamment la doyenne de l'humanité, Kane Tanaka, 118 ans, qui aime les sucreries et les jeux de société. Elle sera poussée dans son fauteuil par des membres de sa famille.
Ces Jeux Olympiques d'été auront donc a priori bien lieu, mais sans spectateurs étrangers. C'était une décision inéluctable pour les organisateurs en raison de la pandémie qui s'éternise. C'était aussi, il ne faut pas le cacher, la meilleure solution pour ne pas se mettre le peuple japonais à dos. Pour preuve, selon un sondage, 85% des Japonais approuvent cette décision, et il ne faut pas oublier que la majorité était hostile à la tenue de ces Jeux dans le contexte actuel.
Cette absence de spectateurs de leurs pays s'avère terrible pour les athlètes, mais aussi pour leur entourage, qui partage et endure aussi tous les sacrifices des champions depuis tant d'années. Ce sera forcément frustrant pour les sportifs. Mais tous sont unanimes : l'essentiel, c'est que les Jeux aient lieu.
Ces JO vont être strictement encadrés. Il faudra respecter les règles qui sont les mêmes pour tous les accrédités, athlètes, officiels, médias notamment. Pas question de sortir du périmètre olympique, ce qui signifie pas de tourisme, pas de shopping, pas de dîner au restaurant, ni de transports en commun - juste les navettes officielles. Les sportifs vivront dans une bulle sanitaire entre le village olympique et leur lieu de compétition, et sont priés de quitter le territoire sitôt leur épreuve terminée.
Ce n'est pas obligatoire, mais vivement conseillé. D'ailleurs, le président du Comité international olympique Thomas Bach a écrit à Emmanuel Macron pour lui demander que les athlètes puissent y avoir droit une fois que les populations prioritaires seront vaccinées en France. Sur place, les tests PCR pourraient être quotidiens.
La jauge des spectateurs dans les stades n'a pas encore été définie et le huis clos n'est pas exclu. Si public il y a, il sera considérablement réduit et à 99% japonais. Mais les expatriés, notamment les Français, comptent bien venir supporter leurs champions. Attention toutefois, ils pourront applaudir mais pas crier et encore moins chanter pour éviter la propagation du virus.
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