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Isack Hadjar pose pour un portrait sur le circuit d'Albert Park à Melbourne le 13 mars 2025, avant le Grand Prix d'Australie de Formule 1.
Crédit : WILLIAM WEST / AFP
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Isack Hadjar, du haut de ses 20 ans, est un futur grand du haut de son 1,67 mètre pour 65 kilos, ce gabarit peut être un avantage dans son métier. Isack Hadjar a déjà un surnom : le "Petit Prost". Ce n'est pas juste une question de taille, mais plutôt d'ambition et de posture.
Hadjar roule avec sa tête plus qu'avec ses émotions. "Je ne prends pas de risques inconsidérés. Je ne tente pas de dépassements impossibles. Je ne fais rien de stupide" affirme-t-il.
Armé de patience et précision, il est un apprenti chirurgien au milieu d'un peloton de garçons bouchers. Ce sang-froid est pour l'instant l'histoire de sa jeune carrière. "J’ai dû avoir cinq crashs de la Formule 4 à la Formule 2", affiche fièrement Hadjar. Mais s'il prend autant soin de son pilotage et de sa carrosserie, c'est parce qu'il connaît la valeur de son parcours et de ses voitures.
Celui qui doit participer dimanche, en Australie, à son premier Grand Prix n'a pas toujours semblé promis à un tel parcours. Dans un milieu peuplé de fils à papa, de jeunes loups multimillionnaires qui, toute leur vie, ont connu les académies de pilotage, les circuits privés, les sponsors bienveillants lui ont fait face.
À cinq ans, il grimpe dans un karting beaucoup trop grand pour lui. Isack Hadjar ne touche même pas les pédales. Son père doit trouver des astuces pour bricoler tout ça et descendre le volant. Le journal Le Monde raconte que l’histoire du jeune Parisien ne relève pas seulement du conte de fées. Jusqu’à la Formule 2, elle aura été un combat.
Doué, l’adolescent ressent la frustration de ne pas pouvoir rouler autant qu’il le veut. Il ne parvient à financer que 8 des 24 courses au programme des compétitions européennes et mondiales."
Avec un père enseignant-chercheur en physique et une mère dans les ressources humaines, le garçon a dû redoubler d'efforts et de talent, assez pour être repéré par la filière Red Bull, qui soutient les jeunes sportifs pour mieux vendre ses canettes de potion survitaminée.
L'an passé, il a fini second du championnat de Formule 2, ce qui lui a permis de trouver un volant chez les grands, où sa première mission sera d'abord d'être plus rapide que son propre coéquipier, le Japonais Tsunoda.
Pour ses deux premières séances d'essais libres en Australie, Isack Hadjar, au volant de sa Racing Bulls, a terminé 9e de la première séance et 6e de la seconde. C'est prometteur. Rendez-vous le samedi 15 mars pour les qualifications, et dimanche 16 mars à 5 heures du matin pour la course !
Pour vous plonger totalement dans cette nouvelle saison de F1, rendez-vous sur l'application RTL. Tapez "Formule 1" dans la barre de recherche et vous tomberez sur le podcast de notre spécialiste Frédéric Veille.
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