Pour quelle raison Johnny Hallyday et Eddy Mitchell n’auraient jamais dû devenir amis

On est en 1958, Johnny Hallyday qui s’appelle encore Jean-Philippe Smet a 15 ans et joue les voyous en blouson noir du côté du square de la Trinité dans le 9ème arrondissement de Paris. Avec son copain Calcif, c’est le surnom donné à Jacques Dutronc à l’époque car il avait découvert un jour une malle remplie de caleçons, ils ont monté tous les deux un trafic de disques volés qu’ils revendent pour gagner quatre sous. 

Le futur Johnny Hallyday est assez doué pour le chapardage, les Vespa du quartier s’en souviennent. Mais ce jour-là, il est en mission "vol de vinyles" dans une surprise-partie. Et dans cette fête très vite, il repère des disques de ses idoles, Gene Vincent, Bill Haley et Little Richard. Ni vu, ni connu, il les prend, les glisse sous son blouson et sort discrètement avec. Pas suffisamment, car une fois en bas de l’immeuble, un grand gaillard l’apostrophe, celui à lui qu’appartiennent les 45 tours. Son nom : Claude Moine, futur Eddy Mitchell. 

Il met une grande claque dans la figure de Jean-Philippe Smet. Une bagarre s’en suit, au terme de laquelle Eddy Mitchell, qui a déjà de l’humour, déclare en détaillant les disques que Johnny avait essayé de lui voler : "Ça va, il a bon goût". C’est le début de leur amitié… Une amitié de 59 ans qui durerait encore si Johnny Hallyday n’avait pas eu la mauvaise idée de nous quitter…

>> Ah Ouais ? Du lundi au vendredi, Florian Gazan répond en une minute chrono à toutes les questions essentielles, existentielles, parfois complètement absurdes, qui vous traversent la tête. Des connaissances bien utiles ou totalement inutiles pour briller en société, des anecdotes absolument incroyables à partager, des histoires étonnantes à raconter. Et chaque fois, vous vous direz "Ah ouais ?". Un podcast RTL Originals.