Elle s'appelle La Zarra, elle est Québécoise. En 2021, elle sortait son premier album intitulé Traitrise. C'était alors notre dernier coup de cœur de l'année. En mai prochain, elle défendra le drapeau tricolore à l'Eurovision. Elle succède ainsi au groupe breton Alvan & Alhez, qui avait terminé en 24e position avec leur titre Fulenn. Avant eux, Barbara Pravi s'était hissée jusqu'à la deuxième marche du podium.
La Zarra, grand chapeau à bords souples et robe décolletée, ne laisse personne indifférent. Un personnage intemporel à la féminité assumée. À l'époque, son titre phare s'intitulait Tu t'en iras. La pop urbaine de La Zarra voyage entre tubes millimétrés et ballades touchantes. C'est entre les lignes des chansons qu'elle écrit et compose que l'on comprendra qui est La Zarra. Car elle ne dit rien ou presque sur son parcours.
La Zarra sera la deuxième chanteuse d'origine canadienne à représenter la France à l'Eurovision après Natasha St Pier en 2001 qui s'était classée 4ᵉ avec le titre Je n'ai que mon âme.
En 2021, La Zarra se confiait sur RTL : "Mon prénom c'est un prénom composé comme Marie-Antoinette. Je suis une fan de Piaf, donc 'La Môme', 'La Zarra', ça donne un petit cachet. La vérité, c'est que ma vie n'est pas si intéressante que ça. C'est comme tout le monde, ce n'est pas un feu d'artifice. La Zarra c'est une extension de moi." À l'époque, on ne connaissait rien d'elle, pas même son prénom et son nom (dévoilés depuis).
"La musique c'est à travers les goûts de sa mère qu'elle la découvre. "Du Piaf, beaucoup de chanteuses orientales