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Bruce Springsteen en concert au Barclays Center en 2023
Crédit : Mike Coppola / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP
Cinquante ans après, le "Boss" fait la Une de Time. Et pour l'occasion, Bruce Springsteen en profite pour se payer la tête de Donald Trump. Dans une longue interview accordée à l'hebdomadaire, le chanteur répond notamment aux nombreuses attaques du locataire de la Maison-Blanche à son encontre.
"Je ne pourrais pas en avoir moins à faire de ce qu’il pense de moi", confie l’interprète de Born in The U.S.A. dans le magazine. "Il est la personnification de la raison pour laquelle le 25ᵉ amendement et la procédure de destitution ont été créés. Si le Congrès avait le courage, il serait relégué aux poubelles de l'Histoire."
"Beaucoup de gens ont cru à ses mensonges", clame l'artiste en référence à un président qui, selon lui, "ne se préoccupe pas des oubliés, seulement de lui-même et des multimilliardaires qui l’ont soutenu le jour de son investiture".
Malgré son amertume, le musicien déplore surtout la position d’une partie de ses concitoyens : "Il faut bien se rendre à l’évidence : bon nombre d’Américains sont tout simplement à l’aise avec sa politique de pouvoir et de domination".
Bruce Springsteen et Donald Trump sont des ennemis de longue date. Artiste engagé, porte-voix des cols bleus, fidèle allié des démocrates, le rockeur est tout ce que l’actuel président américain exècre. Si vous rajoutez qu’il est l’ami de Barack Obama… En 2016, le chanteur s'était opposé à l'utilisation par Donald Trump de sa chanson Born in the U.S.A. lors de ses meetings politiques, et avait soutenu son adversaire Hillary Clinton.
En 2020, le rockeur avait offert son hymne résilient The Rising à Joe Biden pour son clip de campagne. Un choix peu anodin : le chanteur avait interprété ce morceau avec une gigantesque chorale gospel lors de la cérémonie d'investiture de Barack Obama en 2009.
Ces derniers mois, l'hostilité entre Trump et Springsteen est montée d'un cran. Lors de sa dernière tournée européenne, le "Boss" a interprété les titres plus politiques de son répertoire et prononcé des discours cinglants contre Donald Trump, qualifié d'"incompétent" et son gouvernement "corrompu".
"Dans mon pays, ils abandonnent nos grands alliés et se rangent du côté des dictateurs. Une majorité de nos représentants élus n'ont pas réussi à protéger le peuple américain contre les abus d'un président inapte et d'un gouvernement voyou", a-t-il déclaré lors de son show à Manchester le 14 mai, et d’une manière quasi similaire à Lille et Marseille.
Ces prises de parole avaient provoqué la colère noire du milliardaire, ce dernier le traitant notamment de "vieux pruneau desséché". "Je ne l'ai jamais aimé, je n'ai jamais aimé sa musique ou ses idées politiques radicales de gauche, ce n'est pas un homme talentueux. Juste un odieux connard qui a soutenu avec ferveur Joe Biden l'escroc", avait-il déclaré sur Truth Social.
Bruce Springsteen appelle aujourd’hui à un sursaut de l'opposition face à Trump : "Nous avons désespérément besoin d’un parti alternatif, ou bien que le parti démocrate trouve quelqu’un qui soit capable de parler à la majorité de la nation. Il y a un problème dans le langage qu’ils utilisent et leur manière de s’adresser au peuple".
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