"C'est un nouveau départ" : Bryan Ferry évoque son nouvel album et sa carrière sur RTL

C'est un pionnier du glam rock. Bryan Ferry, le légendaire chanteur de Roxy Music, est de retour avec un nouvel album intitulé Loose Talk. Une collaboration spéciale avec l'artiste plasticienne et écrivaine britannique Amelia Barrett : elle a écrit les mots de cet opus sur la musique de Bryan Ferry
Dans Bonus Track, sur RTL, le rockeur explique au micro d'Éric Jean-Jean vivre cet album comme "un nouveau départ en travaillant avec quelqu'un qui écrit de belles paroles. C'est une grande opportunité pour moi de faire des choses que je n'ai pas faites auparavant".

Bryan Ferry, qui a sorti également un coffret rétrospectif l'année dernière, revient également sur les plus beaux moments de sa carrière, comme les débuts de Roxy Music : "J'avais un groupe dans mes années de collège et je faisais des reprises de chansons rythm & blues, de soul et j’ai proposé au bassiste de venir à Londres : c'était Graham Simpson", explique le chanteur sur RTL. 

"Dans un second temps j'ai rencontré un ami peintre qui m’a dit qu’Andy Mackay avait un synthé. On était trois, puis j'ai pensé que ce serait bien qu’on puisse écouter ce qu’on faisait mais on n’avait pas d’enregistreur. Andy Mackay a dit qu’il connaissait ce gars, Brian Eno, qui avait un excellent enregistreur. Il est venu à la maison, il a commencé à essayer le synthétiseur d'Andy et ça a bien fonctionné, il est resté. Après ça, nous avons auditionné plusieurs batteurs et guitaristes et on a sélectionné Paul Thompson et Phil Manzanera", raconte le chanteur dans Bonus Track.

Jealous Guy, "un hommage à Lennon"

Roxy Music était un groupe différent pour Bryan Ferry : "Nous aimions expérimenter avec différents styles, différents genres de musique. Nous voulions que chaque morceau sonne un peu différemment", raconte-t-il. Le chanteur est également un amoureux de la musique des autres. C'est comme cela qu'il a fait sa reprise de Jealous Guy de John Lennon.

"Nous avions un dernier concert à faire (...) et quelques jours avant, il y avait eu cette terrible nouvelle de la mort de John Lennon", explique Bryan Ferry. "Je l'ai choisi parce qu'il y avait quelque chose de très hanté. Parfois, vous avez juste le sentiment que vous comprenez complètement une chanson. Nous avons fait la chanson à ce concert à Dortmund, pour le rappel du concert. C'était un moment incroyable. (Le public) aimait la chanson, (s'est) éclaté. Quand nous sommes retournés en Angleterre, on l'a enregistrée."

"Slave To Love" ou comment obtenir "l'essence de la musique dans les mots"

Autre tube, en solo cette fois-ci, Slave To Love, tiré de l'album Boys and Girls. L'inspiration est venue de la musique composée directement par Bryan Ferry : "C'est comme une séquence de cordes qui se déroule dans votre tête. Il y a différentes étapes. J'ai probablement commencé (à la travailler) dans mon studio à la maison".

Comme une évidence, Bryan Ferry a ensuite trouvé les paroles qui collaient sur la musique : "Je fais d'abord la musique puis je construis les morceaux, pour essayer de capturer le mood et d'essayer d'obtenir l'essence de la musique dans les mots. Parfois, quand ça fonctionne, ça fonctionne bien. Slave to Love, ça a fonctionné parce que ça semblait être les seules paroles qui allaient bien sur la musique."

Autre élément clé de cette chanson, son clip, tourné à Paris. Un souvenir gravé dans la mémoire de Bryan Ferry : "C'était fabuleux. La vidéo en elle-même était comme une chanson d'amour pour Paris. Parce que nous avons filmé à Paris avec le grand Jean-Baptiste Mondino, avec qui j'ai aimé travailler. Il avait une merveilleuse équipe (...), tout le monde était vraiment génial. C'était la plus agréable performance que vous puissiez imaginer. Et aussi toutes ces belles femmes dans la vidéo. C'était extraordinaire", se souvient-il au micro de RTL.

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