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Aretha Franklin : la justice valide l'un de ses testaments, retrouvé dans son canapé
Point final pour la querelle judiciaire des fils d'Aretha Franklin autour de son héritage : la justice américaine a tranché, validant un document retrouvé sous les coussins du canapé de la star, en 2019.
Aretha Franklin le 22 février 1998
Crédit : STAN HONDA / AFP
En août 2018 disparaissait l'une des plus grandes voix du XXe siècle : la chanteuse américaine Aretha Franklin, légende de la soul music et du rhythm and blues, s'éteignait à l'âge de 76 ans, à son domicile de Détroit. Une grande perte qui avait donné lieu, faute de testament officiel, à une bataille judiciaire entre ses quatre fils. Querelle qui devrait toutefois prendre fin, puisque les dernières volontés de l'artiste, découvertes derrière un coussin, viennent d'être validées par la justice.
D'après la presse américaine relayée par l'AFP ce mercredi 12 juillet, les documents retrouvés chez la Reine de la soul en 2019 ont permis de trouver une issue légale à cette affaire. L'un, daté de 2010, avait été découvert dans une armoire fermée à clé. Un autre, daté de 2014, avait été retrouvé… sous les coussins du canapé.
Difficiles à lire, les écrits manuscrits semblent partager ses biens, notamment immobiliers, mais aussi des bijoux, fourrures, du matériel stéréo et des droits musicaux. Deux de ses fils, Edward et Kecalf Franklin, ont privilégié le document de 2014. Un autre, Ted White Jr, affirmait que le document de 2010 dans l'armoire était plus légitime.
Kecalf Franklin favorisé par la décision du jury
La décision du jury, composé de six personnes, s'avère particulièrement favorable à Kecalf Franklin et à ses enfants, qui devraient hériter de la résidence principale de l'interprète de Respect, un manoir situé dans une banlieue cossue de Détroit. Ils devraient également hériter des voitures de leur mère.
Le procès s'est concentré sur la signature du document de 2014, qui indiquait "A. Franklin", avec un petit dessin en forme de visage souriant dans la première initiale, ce qui, selon Kecalf Franklin, était "caractéristique" de l'écriture de sa mère.
Le jury a rendu sa décision après une heure de délibéré, clôturant un procès de deux jours. Pendant des années, les gestionnaires de la succession d'Aretha Franklin ont réglé des dettes et payé des arriérés d'impôts, tout en générant des droits sur sa musique.