Eric Cantona s'est illustré au foot, au théâtre, au cinéma. Dans son dernier film, AKA, qui sort sur Netflix le 28 avril, il incarne un parrain de la mafia. "Je n'ai pas de problème avec les marginaux. Je ne suis pas anarchiste", a assuré Éric Cantona, face à Audrey Crespo-Mara, dimanche 23 avril dans l'émission Sept à huit sur TF1.
S'il reconnaît être impulsif, il l'est de moins en moins, même s'il garde un fort tempérament. Déjà jeune, il n'acceptait pas les injustices, ni le mépris. "Que celui qui est un petit peu plus haut méprise celui qui est un petit peu plus bas, ça m'est insupportable", a-t-il assuré.
En 2010, engagé contre une réforme des retraites de Nicolas Sarkozy, Éric Cantona avait proposé que tout le monde aille retirer son argent à la banque, pour que le système s'écroule. "J'assume tout ce que j'ai fait", a-t-il affirmé.
"Ce que j'ai dit, c'était pour qu'on soit entendu", a détaillé Éric Cantona. "Si j'ai la possibilité de faire écrouler le système, j'ai un vrai pouvoir. On en a parlé et débattu dans 70 pays de cette histoire", s'est-il souvenu.
Selon lui, les politiques attendent que les manifestations et les grèves se terminent. Il juge le pouvoir en place "très méprisant vis-à-vis du peuple" et "très manipulateur". Pour Éric Cantona, il existe des moyens d'action pour faire part de son indignation.
Commentaires