VIDÉO - Mathieu Kassovitz revient sur son grave accident : "Je suis un con, je suis un mauvais motard"

"Il faut peut-être que j’arrête d’être un connard". Après son grave accident, Mathieu Kassovitz donne à nouveau de ses nouvelles. Dimanche 10 septembre, dans la soirée, l'acteur s'est exprimé dans un long message vidéo posté sur son profil Instagram, une semaine jour pour jour après avoir été victime d'un accident de moto sur le circuit Linas-Montlhéry (Essonne). 

Après avoir adressé une pensée au peuple marocain, touché par un violent séisme, le réalisateur de La Haine est revenu sur les circonstances précises de son accident. "On a fait une super séance de pilotage. À la fin de journée, le directeur de l’école (...) a voulu faire avec un baptême avec ma fille", explique-t-il. Celui-ci lui a, à ce moment-là, demandé de passer en premier sur le circuit. "Je me suis dit : 'il faut que je pousse, je voulais faire un peu le superhéros pour ma fille'", se souvient Mathieu Kassovitz.

C'est alors que, dans un virage où il a voulu mettre le genou à terre, l'acteur a foncé "tout droit dans la rambarde de sécurité". "Je suis un con, je suis un mauvais motard", résume-t-il avec ironie sur Instagram. L'homme de cinéma expliquant avoir récemment vendu l'ensemble de ses motos par peur "d'un accident". Un temps, le "médecin" chargé de suivre l'acteur a évoqué l'amputation, "mais ils ont fait un super boulot".

"J’ai pris une énorme claque"

Allongé sur son lit d'hôpital, Mathieu Kassovitz en profite pour saluer longuement l'ensemble du personnel soignant. "Les hôpitaux français, c’est incroyable ce qu'il s’y passe (...) Ils sont très peu payés pour ce qu’ils donnent. Mais c’est une fierté française. On sait pourquoi on paie nos impôts", déclare-t-il. "J’ai pris une énorme claque, je découvre cela, je suis vraiment admiratif", ajoute celui qui a reçu le César du meilleur espoir masculin pour son rôle dans Regarde les hommes tomber. 

"Cela fait 30 ans que je suis un connard, car je me force à l’être, je me force à mettre une distance avec la réalité et la célébrité", ironise Mathieu Kassovitz également. "J’ai 56 ans, il faut peut-être que j’arrête d’être un connard. Je prends conscience qu’il y a des gens qui m’aiment."

Dans son message, l'acteur en profite également pour faire passer quelques messages politiques. Il s'en prend, par exemple, à la récente décision du ministre de l'Éducation Gabriel Attal d'interdire le port de l'abaya. Il fustige aussi le maintien de l'ordre tel qu'il est opéré par le gouvernement. Il avait adressé un message similaire au lendemain de la mort du jeune Nahel, à Nanterre, après le tir d'un policier.