Nouvelle polémique aux César. Roman Polanski, en lice dans 12 catégories, est en tête des nominations avec son film J'accuse. Face aux critiques, Alain Terzian justifie son choix. Les César ne sont "pas une instance qui doit avoir des positions morales", a expliqué ce mercredi 29 janvier le président de l'Académie des César.
La sortie du film J'accuse avait été perturbée par une nouvelle accusation de viol contre le réalisateur. L’Académie des César a choisi d'ignorer la polémique en nommant l’œuvre dans plus d’une dizaine de catégories, dont celles de meilleur réalisateur pour Roman Polanski ou celle du meilleur film. "Sauf erreur de ma part, 1,5 million de Français sont allés voir son film. Interrogez-les", a assuré le président de l'Académie des César.
Pour Caroline De Haas, fondatrice d'Osez le féminisme, "ça montre que le monde du cinéma n'a pas pris la mesure des violences sexuelles que subissent les enfants en France". Elle estime qu'en donnant une "visibilité aussi forte" à un homme qui a été mis en cause dans une affaire de viol sur mineurs, "l'académie des César prend une posture morale et décide que la criminalité n'est pas un problème".
Coronavirus - En Chine, l'épidémie de coronavirus dépasse l'ampleur du SRAS il y a 17 ans avec près de 6.000 cas officiels, mais le taux de mortalité est très inférieur. Une quinzaine de pays sont touchés. Marine le Pen estime que les compagnies aériennes doivent suspendre leurs vols vers le centre-est de la Chine où l'épidémie est la plus répandue. Les épreuves de Coupe du monde de ski en Chine prévues en février sont annulées.
Réforme des retraites - Nous sommes à la 8e journée de mobilisation interprofessionnelle contre la réforme des retraites avec son cortège de défilés dans toute la France. Le projet de loi est désormais à l'Assemblée, mais le tacle adressé par le Conseil d'État la semaine dernière sur ce texte a rasséréné les manifestants. À Paris, le cortège partira à 13h30 de la place d'Italie vers les Invalides ce mercredi 29 janvier.
International - L'ONU ne reconnaît pas le plan de paix américain pour le Moyen-Orient établi par Donald Trump. Les Nations Unies s'en tiennent aux frontières définies en 1967. Ce plan fait notamment de Jérusalem la capitale indivisible d'Israël, ce qui est une ligne rouge de franchie pour les Palestiniens.
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