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"La reine de l'escroquerie" de Hollywood bientôt extradée vers les États-Unis ?

Un Indonésien a extorqué de grosses sommes d'argent à des professionnels du cinéma aux États-Unis. Il avait été arrêté par la police britannique en décembre 2020 du côté de Manchester.

Un panneau sur Hollywood Boulevard, à Los Angeles (illustration)
Un panneau sur Hollywood Boulevard, à Los Angeles (illustration)
Crédit : FRAZER HARRISON / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / GETTY IMAGES VIA AFP
Baptiste Marin & AFP

Hargobind Tahilramani est surnommé "la reine de l'escroquerie d'Hollywood". L'homme, un escroc présumé d'origine indonésienne d'une quarantaine d'années, a extorqué des centaines de milliers de dollars à des professionnels du cinémaArrêté au Royaume-Uni en 2020, il pourrait bientôt être extradé vers les États-Unis. La justice britannique a autorisé son transfert, ce mardi 6 juin, vers l'Amérique.

Entre 2013 et 2020, il aurait ainsi réussi à soutirer plus d'un million de dollars à plus de 300 personnes du cinéma américain. Pour commettre ses méfaits, il se faisait passer pour des femmes d'influence d'Hollywood. Il serait un virtuose de l'imitation des voix féminines et des accents. Avant son arrestation du côté de Manchester, "la reine de l'escroquerie" était recherché dans le monde entier après son inculpation par un tribunal californien en 2019

Parmi les victimes de Hargobind Tahilramani, on retrouve la patronne de Lucasfilm Kathleen Kennedy, l'ex-responsable de Sony Amy Pascal, l'ancienne PDG de la Paramount Sherry Lamsing, mais aussi l'ex-épouse du magnat des médias Rupert Murdoch, Wendi.

Un voyage "pour de faux" vers l'Indonésie

Contactés par l'escroc, des professionnels du cinéma dans différentes spécialités recevaient des propositions d'emplois prestigieux et lucratifs pour des projets imaginaires, comme le raconte l'acte d'accusation consulté par l'AFP. Seule condition : se rendre en Indonésie pour des repérages, de la documentation ou des travaux préparatoires au scénario.

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Lors de leur arrivée en Indonésie, les victimes étaient délestées de leurs dollars. Des complices arguaient de "frais de transport" ou autres avances souvent prohibitives que la production était censée rembourser plus tard. Problème, les remboursements n'ont jamais été réalisés. Et ceux qui s'en plaignaient faisaient l'objet de menaces venant de Tahilramani. 

La ministre britannique de l'Intérieur, Suella Braverlan, doit ordonner ou non l'extradition de l'escroc vers les États-Unis. Les avocats de ce dernier ont annoncé s'opposer à cette extradition. Ils mettent en cause des futures conditions de détention, contraires aux droits de l'homme. 

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