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Comment Alexandre Le Grand a dompté Bucéphale, son mythique destrier ?

PODCAST - Ce cheval est sans aucun doute la plus noble conquête de l'invincible guerrier. À l'origine, Bucéphale n'était pas destiné à conduire Alexandre sur les champs de bataille...

Alexandre Le Grand chevauchant Bucéphale à la bataille d'Issos. Mosaïque dans la maison du Faune, à Pompéi
Alexandre Le Grand chevauchant Bucéphale à la bataille d'Issos. Mosaïque dans la maison du Faune, à Pompéi
Crédit : Wikipédia
L'INTÉGRALE - Alexandre le Grand : faites la guerre, pas l'amour !
00:38:41
RÉCIT - Alexandre le Grand : qui était le modèle de Bonaparte ?
00:34:03
Lorànt Deutsch & Agathe Abelard

Avant de devenir ce conquérant émérite et un bâtisseur d'empire, le jeune Alexandre a tout d'abord commencé sur les bancs de l'école. Fils de Philippe II, roi de la Macédoine entre 359 et 336 avant J.C, Alexandre a reçu une éducation de prince. Il a étudié les grands textes et les grands auteurs dont Homère, et a appris la musique qu’il pratiquera toute sa vie. Son éducation est passée aussi par la culture physique. Son précepteur, Léonidas, était réputé comme exigeant et a formé le jeune héritier à la chasse et au combat. Une formation à la dure ! Il s'est aussi fait aussi un nom dans le monde équestre, une aisance naturelle qui passera à la postérité. C'est dans ce contexte que le jeune Alexandre a fait la rencontre de son futur destrier...

Un beau jour, un marchand se présente à la cour du roi Philippe II, accompagné d'un bel étalon à la robe foncée. La monture en question se prénomme Bucéphale, ce qui signifie "tête de bœuf". Le cheval est grand, magnifique, mais il ne se laisse approcher par personne. À chaque fois qu’un valet de l’écurie s’approche de lui, il se cabre. Le roi décide alors de ne pas acheter le cheval jusqu’à ce qu’Alexandre intervienne : "Père, ces gens sont des incapables, ne les écoutez pas et achetez ce cheval". Le roi l’interroge : "Au nom de quoi, mon fils, pensez-vous en savoir davantage que ceux dont c’est le métier ?". "Père, laissez-moi faire". Même si Alexandre n'a que douze ans, sa juvénile assurance suscite la curiosité du roi qui décide de parier treize talents (la monnaie de l’époque). Si Alexandre échoue, il devra la somme à son père.

Une rencontre décisive

D'après les écrits de Plutarque, le grand historien de l’Antiquité, Alexandre s’est approché du cheval, a pris les rênes, et lui tourne la face au soleil. Le jeune garçon avait bien observé en amont les mouvements brusques de l'animal. L'étalon était simplement effarouché par la vue de son ombre, qui tombait devant lui et suivait tous ses mouvements. Une fois le cheval calmé, Alexandre a parlé à l’animal, lui a caressé la tête et, finit par l’enfourcher. Bucéphale a alors rabattu ses menaces. 

À la fois impressionné et ému, Philippe aurait alors eu ces paroles prophétiques à destination de son fils : "La Macédoine n’est pas à votre mesure, il vous faudra trouver un royaume digne de vous". Cette phrase n'est pas historiquement certifiée, mais cette anecdote montre qu’Alexandre ne manquait ni de courage ni de caractère. Quant au cheval, il deviendra la monture favorite d’Alexandre, au point de fonder une ville, Bucéphalie, pour lui rendre hommage à sa mort. 

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