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Après la mort de leur fils au gaz hilarant, ses parents alertent les autorités

Sept mois après leur décès de leur fils après l'inhalation du gaz d'un aérosol, les parents de Yohan se confient et alertent les autorités sanitaires.

L'adolescent est décédé en mai 2018 à Lacroix-sur-Meuse
L'adolescent est décédé en mai 2018 à Lacroix-sur-Meuse
Crédit : RTL.fr / Google Maps
La Revue de Presse du 19 décembre 2018
00:05:05
La Revue de Presse du 19 décembre 2018
00:05:05
Amandine Bégot & Capucine Trollion

C'est un témoignage qui devrait alerter tous les parents d'adolescents. Celui de Nadine et Daniel, qui ont perdu leur fils Yohan, 19 ans, victime de "la drogue du fou rire", en mai 2018.

Le couple, raconte Le Parisien, part pour quelques jours de vacances aux Baléares. À leur arrivée, comme le font tous les parents, ils appellent Yohan pour le prévenir. Le jeune homme se moque alors d'eux et de leur peur de l'avion. Rien de plus banal. Sauf qu'une heure plus tard, les vacances tournent au cauchemar. Cette fois au bout du fil ce n'est pas Yohan, mais un gendarme qui leur annonce que leur fils est décédé, lors d'une fête organisée chez lui dans la Meuse, avec ses copains d'enfance.  

Tour à tour ils ont inhalé du gaz hilarant dans des ballons. Du gaz, récupéré dans des capsules d'aérosols pour nettoyer les claviers d'ordinateur. La pratique, explique Le Parisien, est de plus en plus courante chez les jeunes. 30 à 40% des étudiants en médecine, par exemple en prendrait. "C'est colossal", comme le confie Jean, un étudiant en 2eme année. "C'est un gros moment de détente à petit prix", poursuit-il.  

Un phénomène sous-estimé par les autorités sanitaires

Le protoxyde d'azote, c'est le nom de ce gaz, se trouve en effet dans les bombes pour nettoyer les claviers d’ordinateurs, mais aussi dans les siphons à chantilly. Tout le monde y a accès et pourtant il peut être extrêmement dangereux. 

À écouter aussi

En octobre 2018 à Vigneulles-lès-Hattonchâtel, à 18 km de chez Nadine et Daniel, un adolescent de 15 ans est décédé.  2 victimes en quelques mois à moins de 20 km l'une de l'autre. Selon le médecin légiste qui a pratiqué l'autopsie des deux corps il y en a sans doute bien d'autres. Le phénomène dit-il est "sous-estimé par les autorités sanitaires".

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