Ce mercredi 8 mars, Scream 6, le dernier volet de la saga d’horreur culte, est sorti au cinéma. Mais pourquoi les créateurs de Scream sont-ils encore plus diaboliques que le tueur du film ? Pour rappel, le premier opus est sorti en 1996 avec comme méchant, Ghostface, ce terrifiant tueur au masque blanc inspiré par le tableau Le cri de Munch. À l’origine, ce film de Wes Craven ne devait pas avoir de suite. Mais devant le carton au box-office, les producteurs ont changé d’avis, et c’est bien cela qui pose un problème.
La difficulté pour le scénariste Kevin Williamson, c’est de trouver une fin aussi surprenante pour Scream 2 que pour le 1. Et surtout éviter que des petits malins ne spoilent le coupable avant la sortie. Car évidemment la clé du film, c’est qui se cache derrière le masque du tueur. Et pour ça, avec Wes Craven, ils ont imaginé un plan…
Dans un premier temps, ils ont écrit plusieurs versions du scénario de Scream 2 avec des coupables différents à chaque fois, afin de noyer le poisson. Ils ont fini par en choisir une, au dernier moment, mais personne ne sait laquelle. Sauf qu’on est en 1997 et qu’Internet commence à faire des dégâts. C’est ainsi qu’un mail avec le bon scénario envoyé par Kevin Williamson est intercepté et le script fuite sur Internet. Avec le nom du futur tueur !
On décide alors de tout changer, de tout réécrire à la va-vite, de changer des choses importantes, comme le fait que Sidney, l’héroïne de Scream, devait mourir ! Parano oblige, on ne donne plus que des bribes de scénario aux acteurs, parfois même des fausses versions et la fin n’est dévoilée qu’aux comédiens concernés. Excepté que tout ça, c'est du flan !
En fait, ce sont les créateurs du film qui avaient fait fuiter le scénario de Scream 2 sur Internet. Le but était d'éviter une vraie fuite. Et c’était évidemment un script totalement crédible, mais complètement bidon. La version tournée par Wes Craven et qu’on a vu au cinéma a en fait toujours été celle prévue dès le départ ! Comme quoi finalement le plus diabolique dans Scream, ce n’est pas le tueur !
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