Si on a grandi avec les histoires de princesses à sauver, des marraines bonnes fées et des animaux qui parlent, sachez qu’en réalité les contes de fées ne se finissent pas toujours bien. Et c’est un euphémisme car ils se terminent souvent dans un bain de sang !
Les contes de fées qu’on lit à nos enfants ou dont Walt Disney a fait des dessins animés ont été largement édulcorés. Nettoyés de leurs histoires pleines de sang, d’incestes et de meurtres, pour être adaptés à un jeune public. Par exemple, Arielle la petite Sirène, dans le conte originel d’Andersen, ne finit pas avec le prince Eric. Il choisit une autre princesse à épouser. Le cœur brisé, Arielle se jette dans la mer pour se transformer en écume.
Dans Cendrillon, la version des frères Grimm, Javotte et Anastasie, les deux méchantes sœurs se mutilent les pieds pour pouvoir rentrer dans la pantoufle de vair laissée par Cendrillon. L’une se coupe le talon et l’autre le gros orteil. À la fin de l’histoire, elles finissent aveugles, les yeux crevés par les oiseaux, amis de Cendrillon.
Et alors Peter Pan, inventé par Sir James Matthew Barrie, il n’est pas du tout un sympathique garçon rieur qui vit pépère sur une île enchantée. En réalité, il est hautain, égoïste, sadique et il tue les enfants perdus dès qu’ils commencent à grandir. Et ce n’est pas tout. Quand il apprend un proverbe de Neverland qui dit qu’à chaque respiration un adulte meurt, Peter Pan se met à haleter à pleins poumons pour en tuer le plus possible.
La mort, c’est aussi le sort d’Esmeralda et Phoebus dans l’histoire de Victor Hugo. Phoebus est poignardé par Frollo, jaloux de sa relation avec sa gitane, qui terminera pendue devant Notre-Dame. Quasimodo, anéanti, restera avec son corps dans une cave et se laissera mourir de faim. En fait, on nous a menti. Les vrais contes de fée, c’est tout est bien qui finit mal !