"De rockstar à tueur : le cas Cantat": "On s'est tous trompés", confie sur RTL la coréalisatrice du documentaire

À l'été 2003, bien avant #MeToo, le meurtre de Marie Trintignant par Bertrand Cantat est qualifié de "crime passionnel" par les médias et non de "féminicide".

Sortie le 27 mars dernier sur Netflix, la mini-série documentaire choc, De rock star à tueur : le cas Cantat donne la parole en trois épisodes aux proches de l'actrice tuée à Vilnius par son compagnon de l'époque, le chanteur du groupe Noir Désir. "On s'est vraiment tous trompés sur cette affaire. En en faisant un crime d'amour, en romantisant cette affaire, on ne prenait pas ça au sérieux. On ne comprenait pas à quel point c'était des crimes très très graves", témoigne au micro de RTL Anne-Sophie Jahn, journaliste au Point.

Pour la coréalisatrice de ce documentaire, Bertrand Cantat a "très vite" suscité "autant de sympathie et d'empathie que Marie Trintignant". Et de conclure : "On a choisi ce titre 'De rockstar à tueur', parce que le fait qu'il était une rockstar nous a empêchés pendant des années d'accepter qu'il était aussi un tueur."