Nos salles de cinéma devraient, on l'espère, assez vite rouvrir. Pour le moment, vu le contexte sanitaire, pas de date précise, plutôt "une fourchette". Les distributeurs et producteurs avec qui RTL a pu échanger tablent sur fin avril - pour les plus optimistes - et plus vraisemblablement début mai.
Ce qui semble acquis, c'est que les films programmés pour les vacances de Pâques vont bouger. OSS 117, par exemple, est à ce jour encore programmé au 14 avril. Tout comme Raïa et le dernier dragon de Disney. Ils devraient rapidement changer de calendrier.
Au total 400 films attendent sur les étagères ou dans les ordinateurs : 250 Français, 150 étrangers. Des films non sortis, auxquels s'ajoutent ceux qui ont été diffusés quelques jours seulement en octobre, avant le deuxième confinement, comme ADN de Maïwenn, qui est resté 48 heures à l'affiche. Elle, comme d'autres, voudra retrouver sa place.
Et cela risque de coincer : une quinzaine de nouveautés sortent au cinéma chaque semaine los d'une semaine normale. Moins de la moitié trouvent leur public. Si on passe à 20 ou 25, ça devient la folie.
Quelle est la solution ? Certains films ont été vendus aux plateformes. Netflix et Amazon sont très en appétit. Les grosses productions, elles, patientent : James Bond, Fast and Furious ont basculé sur l'automne, voire à 2022. Et en France, Aline de Valérie Lemercier, Kaamelott d'Alexandre Astier ou Les Tuche 4, attendront la rentrée et l'hiver pour sortir. Tous ont besoin de public pour se rembourser. Et sur le fond, ils sont faits pour le grand écran.
Pendant ce temps, les tournages n'ont pas du tout levé le pied. Ils ont pu se poursuivre depuis octobre. Pour ce deuxième confinement, le rythme était intense. Film d'auteur ou grosses productions, on tourne beaucoup, mais on remarque que la priorité est donnée à des films populaires spectaculaires qui donneront envie au public de revenir en salles quand cela sera possible.
Reste une grande question : dans quelles conditions retournerons-nous au cinéma ? Avec d'infinies précautions. Un protocole sanitaire encore renforcé et surtout, une limitation d'accès. Si on prend l'exemple des salles américaines qui viennent de rouvrir à New York, par exemple, la jauge est à 25% de public seulement, impossible d'acheter des confiseries, source de revenus importante pour les exploitants. Donc oui, ça va rouvrir, mais ce ne sera pas rentable au début. On ira donc au cinéma, mais pas pour le popcorn.
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