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Michel Houellebecq s'explique sur son film porno et ses propos sur les musulman dans son nouveau livre

L'auteur controversé revient avec "Quelques mois dans ma vie", à paraître ce mercredi 24 mai. Un éclairage d'une centaine de pages dans lequel Michel Houellebecq s'explique longuement sur les polémiques qu'il a suscitées.

Michel Houellebecq expose ses photos au Palais de Tokyo
Michel Houellebecq expose ses photos au Palais de Tokyo
Crédit : AFP
LIVRES - Musulmans, film porno : Michel Houellebecq s'explique. Déroutant
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Bernard Lehut - édité par Joanna Wadel

Mercredi 24 mai, paraîtra Quelques mois dans ma vie, le nouveau livre de Michel Houellebecq. Un opus d'à peine 100 pages écrites en 17 jours dans lesquelles l'écrivain revient sur les deux polémiques au centre desquelles il s'est récemment retrouvé. Il évoque donc ses propos sur les musulmans et sa participation à un film pornographique.


L'auteur de Soumission avait enclenché une vive controverse autour de ses propos tenus dans un entretien avec le philosophe Michel Onfray, publié par la revue Front populaire. Michel Houellebecq y affirmait que "les Français de souche ne souhaitent pas que les musulmans s'assimilent, mais qu'ils cessent de les voler et de les agresser". 

"Je regrette sincèrement d'avoir dit cela", écrit-il, avant d'ajouter : "Je présente mes excuses à tous les musulmans que ce texte a pu offenser, ce n'est pas ce que je pensais. Je renie sans hésiter ce texte idiot". On apprend également que cette affaire l'aurait définitivement fâché avec Michel Onfray.

Un contrat signé "ivre et sous anxiolytiques"

Michel Houellebecq semble en revanche plus préoccupé par le film pornographique dans lequel il a tourné. Il consacre même les trois quarts du livre à ce sujet. Premier constat : l'écrivain ne dément pas avoir participé au tournage de scènes érotiques. 

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Mais il n'était pas question pour lui d'en faire un film destiné à être commercialisé. Or, dans un long récit parfois confus, Michel Houellebecq dit avoir été piégé en signant "ivre et sous anxiolytiques" un contrat lui faisant renoncer à son droit à l'image.


"J'avais atteint, à titre personnel, la quasi-perfection de la connerie", raconte-t-il. Pour le reste, mis à part de rares saillies, où l'on retrouve le style et l'ironie de Houellebecq, la complaisance et le luxe de détails crus avec lesquels l'écrivain s'apitoie sur ses démêlés avec "le cafard, la vipère et la truie" - surnoms qu'il donne au trio à l'origine du tournage - finit, au mieux par lasser, au pire par écœurer.

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