Et de quatre. Après Instagram, Messenger et Facebook, WhatsApp est la quatrième application mobile de l’écosystème Facebook à cloner les "stories" de Snapchat. Cette fonction permet de partager à ses contacts des vidéos ou des photos éditées accessibles pendant 24 heures. Expérimentés pendant deux mois en Inde, les "status" WhatsApp vont devenir une fonction permanente de l’application sur iOS, Android et Windows Phone, ont annoncé les créateurs du site dans un post de blog, lundi 20 février.
Depuis leur lancement, en 2009, les "status" permettaient d’informer ses contacts d’une activité en cours, "au travail", "à la maison", "au sport", etc. La fonction va
désormais permettre d’éditer des photos, vidéos et gif avec du texte, des
autocollants ou des dessins et de les partager à ses contacts de façon éphémère
puisqu’ils seront visibles seulement 24 heures, comme les "stories" Snapchat.
WhatsApp se démarque de Snapchat en appliquant le
chiffrement de bout en bout aux "status". Comme les messages échangés dans la messagerie de l’application, ils seront cryptés par l'intermédiaire
de clés cryptographiques de façon à ce que seule la clé située dans le
smartphone du destinataire soit en mesure de les décoder. Ils échapperont
ainsi, a priori, à toute surveillance extérieure.
Mais à l’inverse de Snapchat, WhatsApp nécessite de
renseigner un numéro de téléphone, ou un compte Facebook, nominatif donc, afin
de fonctionner. Les utilisateurs désireux de partager des photos et vidéos tout
en restant anonymes devraient donc demeurer sur Snapchat, qui ne demande qu’une
adresse mail pour créer un compte.
Facebook n’en finit plus de saper l’expansion de Snapchat, qui avait refusé son offre de rachat en 2014. WhatsApp est la quatrième application appartenant à Facebook à copier les "stories". En test sur Facebook et Messenger dans plusieurs régions du monde, la fonctionnalité a été déployée à tous les utilisateurs d’Instagram en août 2016. Selon une enquête de TechCrunch, Snapchat enregistrerait de lourdes pertes de parts de marché depuis. Les nouveaux "status" devraient également permettre à Facebook d'ouvrir WhatsApp aux annonceurs et de consolider la position de l'application dans les régions du monde où Snapchat n'est pas populaire.
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