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Les infos de 6h - JO Paris 2024 : comment lutter contre l'utilisation de drones

Lors des Jeux olympiques et paralympiques, la menace pourrait aussi venir du ciel, avec l'emploi de drones. Des militaires, gendarmes et policiers seront notamment équipés de fusils brouilleurs.

Cela fait de nombreux mois, voire années, que le gouvernement se prépare à l’éventualité d’une attaque en renforçant son arsenal de systèmes anti-drones.

Crédit : Emmanuel DUNAND / AFP

Le journal RTL de 6h du 29 mars 2024

00:09:56

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En pleine résurgence de la menace terroriste, alors que la France a rehaussé le niveau Vigipirate à "urgence attentat", les militaires auront droit à des renforts cet été pour sécuriser les JO de Paris 2024. Plusieurs nations étrangères, dont la Pologne, vont en effet envoyer des soldats, des policiers et même des chiens pour épauler l'armée française qui se prépare à tout type de menace. Y compris celle venant du ciel, avec les drones.

L'enjeu, ici, sera de repérer des drones malveillants ou inconnus, puis de les intercepter avant qu'ils n'atteignent un site sensible. "Ça pourrait être une banderole accrochée pour manifester certaines opinions que l'on ne voudrait pas voir sur un site olympique", explique à RTL le général Arnaud Bourguignon, en charge de la lutte anti-drones (LAD) pour les JO. Ou des drones chargés d'explosifs utilisés "à des fins terroristes".

Des systèmes de surveillance et de brouillage très perfectionnés seront déployés à Paris. Mais l'œil humain est aussi très efficace pour détecter les drones, notamment les plus petits. Des militaires, des policiers et des gendarmes seront donc équipés de fusils brouilleurs - des équipements sophistiqués - capables de neutraliser un drone jusqu'à un kilomètre de distance.

À l'automne dernier, pendant la Coupe du Monde de rugby, 24 drones malveillants ont ainsi été interceptés.

À écouter également dans le journal

Société - Le gouvernement présente, ce vendredi 29 mars, un plan de transformation des zones commerciales avec ces tours souvent très grandes, parfois sans âme, en périphérie des villes.

Société - Nicole Belloubet, la ministre de l'Éducation nationale, a annoncé sur RTL la suspension du service de messagerie des Espaces numériques de travail (ENT) "pendant quelque temps". Des Espaces qui ont été atteints "par des piratages de comptes élèves".

Santé - En Guyane, trois patients sont décédés, dont l'un infecté par la rage, ont indiqué l'ARS et la préfecture, jeudi 28 mars.

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