Après la recherche par mot-clef, le dépistage du cancer du sein ? C'est le projet du géant américain Google qui a annoncé, ce jeudi 2 janvier, dans un communiqué les résultats d'une intelligence artificielle pour améliorer la prise en charge des patientes.
"L’algorithme surpasse les experts", insiste l'entreprise. En cause, les "faux positifs" (dépistage positif alors que ce n'est pas le cas en réalité) et des "faux négatifs" (dépistage négatif alors que la personne est atteinte) qui peut résulter d'un diagnostic défaillant dû à une mauvaise interprétation de l'image. Cette analyse erronée retarde la prise en charge des malades et cause un stress inutile aux personnes saines.
Alors que le radiologue a accès à plus d'information sur le patient, l'ordinateur peut réduire de 5,7 % les faux positifs aux États-Unis (contre 1,2 % au Royaume-Uni) et les faux négatifs de 9,4 % aux États-Unis (contre 2,7 % au Royaume-Uni). Ces résultats, tirés des données de 76.000 femmes au Royaume-Uni et de 15.000 aux États-Unis, ont été publiés dans la prestigieuse revue scientifique Nature.
"Il y a des signes encourageants que l'intelligence artificielle pourrait rendre plus précis et plus efficaces les dépistages, permettant de réduire le temps d'attente et le stress des patients", poursuit Google. Tout en soulignant que le programme de recherche a besoin d'être approfondi et que la réglementation devra d'évoluer pour profiter aux malades.
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