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Tampons : une jeune femme raconte avoir survécu au syndrome du choc toxique

Orianne, 30 ans, a raconté à "La Parisienne" avoir frôlé la mort après un syndrome du choc toxique, lié aux tampons.

Les spécialistes s'inquiètent du syndrome du choc toxique.
Crédit : iStock
Arièle Bonte
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Comment une "simple poussée de fièvre" peut-elle vous amener dans un service de réanimation ? C'est ce qu'a raconté Orianne à La Parisienne. Un témoignage édifiant qui met en lumière un fléau peut médiatisé et qui aurait pu coûter la vie de cette mère d'une fillette de 2 ans. Ce mal, c'est celui du choc toxique, à savoir un syndrome lié aux menstruations et qui touche, selon les scientifiques, de plus en plus de femmes

Alertés par la recrudescence du choc toxique, des chercheurs français se sont penchés sur ce mal fourbe, lié à un geste on ne peut plus ordinaire pour les femmes : mettre un tampon. Ce dernier maintient le sang menstruel à l'intérieur de l'intimité féminine. Il suffit que l'on soit porteuse d'une certaine souche de staphylocoques dorés (30% des femmes sont concernées, selon les derniers résultats de l'étude menée par le professeur Gérard Lina et rapportés par La Parisienne) pour produire une toxine qui va se répandre dans tout le corps et peut entraîner des amputations voire la mort. 

"Mettre un tampon n'est pas un geste anodin"

Orianne est l'une des victimes du choc toxique. "Ses douleurs ont commencé un jeudi d'octobre 2014, ses règles venaient alors de se terminer", peut-on lire dans La Parisienne. La jeune femme est alors victime d'hallucinations et doit supporter une fièvre de 39,6 degrés. 

Un médecin pense à un "symptôme grippal". Mais l'état d'Orianne ne s'arrange pas : vomissements, gorge brûlée, épuisement, très faible tension... Les heures de la malade sont comptées. "Si vous étiez arrivée deux heures plus tard, vous seriez décédée", lui confie le chef des urgences. 

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Mais Orianne ne s'en sort pas tout de suite et passe "cinq jours, branchée à des machines avec 40 degrés de fièvre". Après un prélèvement vaginal, les médecins conclut enfin qu'il s'agissait d'un choc toxique. C'est la première fois que la patiente entend parler de ce syndrome. Elle se renseigne sur le sujet, trouve peu d’information et confie : "On m'a dit qu'un des facteurs du choc toxique était le port prolongé d'un tampon, mais je ne le gardais jamais plus de quatre heures". Alors, depuis l'incident, Orianne n'en n'a plus jamais remis et conclut dans son témoignage : "Aujourd'hui, j'ai envie que les femmes sachent ce qu'est un choc toxique. Mettre un tampon n'est pas un geste si anodin". 

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