Les présidents de la République n'ont jamais été très
clairs avec leur propre santé. On se souvient des mensonges du docteur Gubler
et de son patient François Mitterrand à propos de son cancer de la prostate, ou
de Jacques Chirac qui avait opté pour le silence radio en ne publiant pas son
bulletin de santé. Même François Hollande n’a rendu son opéraiton publique qu’après
sa sortie de l’hôpital.
Marine Le Pen, invitée du petit-déjeuner de la présidentielle de RTL, le mercredi 8 mars, sera-t-elle transparente concernant sa santé si elle est élue présidente
de la République ? Interrogée par Michel Cymes à ce sujet, la candidate du Front national apporte une réponse tempérée : "Je ne suis pas pour
que leurs bulletins de santé puissent être publiés par tout le monde, explique la
présidente du FN. Mais je suis pour qu’un collège de médecin puisse déterminer
si le président est en état de gouverner ou pas.
Alors que le ministère de la Santé souhaite augmenter le prix du tabac de quelques centimes, Marine Le Pen s’est exprimée sur son refus d’augmenter le prix du tabac si elle est à la tête de l’État : "Je pense que c’est une démarche individuelle (…) Quand vous êtes accro au tabac, vous pouvez augmenter le prix du paquet à des niveaux presque insurmontables et les gens trouveront quand même du tabac", affirme-t-elle, évoquant l’exemple de la contrebande, bien que Michel Cymes évoque des études selon lesquelles une augmentation considérable du prix du tabac est la seule manière de dissuader les jeunes. Pour la candidate, la "prévention " prévaut. Elle conclut en annonçant très clairement qu’elle n’envisage pas de paquet à 10 euros.
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