Pourquoi il faut se faire vacciner contre les papilllomavirus

Une mannequin indienne suivie par plus d’un million de personnes sur les réseaux sociaux a déclenché une vague d’indignation ce week-end. Elle a reconnu avoir simulé sa mort sur Instagram, dans une opération de communication destinée à sensibiliser sur le cancer du col de l’utérus. 
 
Son pays d’origine est touché par une épidémie de cancer du col de l’utérus. L’Inde représente près du quart des cancer du col de l’utérus dans le monde, selon l’OMS. Elle milite donc pour des campagnes de vaccination contre les papillomavirus, à l’origine justement de ces cancers du col de l’utérus
 
C’est une famille de virus qu’on va tous, ou presque, rencontrer un jour au cours de la vie sexuelle. La plupart du temps, notre organisme va être en mesure de les combattre mais parfois, le virus reste, se développe et favorise l’apparition d’un pré cancer puis d’un cancer.
 
La bonne nouvelle c’est que nous avons un vaccin efficace contre certains de ses papillomavirus. Il permet de combattre ces virus et donc d’éviter certains de ses cancers associés. Comme, évidemment, celui du col de l’utérus, mais ces papillomavirus favorisent aussi la survenue de cancer de l’anus, du vagin, du pénis et même les cancers ORL au niveau de la gorge.

Vaccination insuffisante en France

Sauf que la couverture vaccinale contre les papillomavirus est insuffisante en France. À peine plus de 40% des filles ont leur vaccination totalement à jour, et pour les garçons, on est à 8,5% seulement en 2022. C’est pour cela que le Président a proposé la vaccination au collège pour améliorer cette couverture vaccinale. Mais le résultat est catastrophique : seulement 10% des élèves ont été vaccinés.

Dans la lutte contre les cancers du col de l’utérus, il y a évidemment la vaccination mais aussi le dépistage, avec le frottis cervico utérin. À partir de 25 ans, les femmes sont invitées à réaliser des frottis, c’est-à-dire à faire un prélèvement au niveau du col de l’utérus pour recherche des cellules cancéreuses en plus de rechercher ces fameux papillomavirus avant l’apparition de tout symptôme.

L’intérêt étant de diagnostiquer le plus tôt possible le moindre cancer et c’est valable aussi pour le dépistage du cancer du sein avec la mammographie ou le cancer colorectal avec la recherche de sang dans les selles. On peut résumer de façon très simpliste les choses comme cela : qui dit petit cancer dit petit traitement.  

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02/08/2025 à 02:00 - 02m40s