1. Accueil
  2. Actu
  3. Santé
  4. Les conseils de Michel Cymes pour soigner les maux de pouce
3 min de lecture

Les conseils de Michel Cymes pour soigner les maux de pouce

C’est une douleur dont on ne parle pas souvent, mais qui peut s’avérer redoutable : le mal de pouce peut être provoqué par différentes pathologies qui ne nécessitent pas les mêmes traitements. Explications.

Les maux de pouces peuvent trouver leur origine dans diverses pathologies
Les maux de pouces peuvent trouver leur origine dans diverses pathologies
Crédit : Pixabay License Creative Commons
Les conseils de Michel Cymes pour soigner les maux de pouce
00:03:21
Les conseils de Michel Cymes pour soigner les maux de pouce
00:03:23
Michel Cymes

Ce matin, focus sur le mal du pouce, qui peut parfois être redoutable. Oui, le pouce, c’est comme la liberté de la presse, la mutuelle, le ramassage des ordures ou le lave-vaisselle. On n’y fait pas trop attention mais quand ça ne fonctionne pas, on découvre que c’est diablement utile... Et croyez-moi, quand on est handicapé du pouce, on le sent passer.

Le pouce peut être confronté à trois principaux types de maux : la tendinite, l’arthrose et l’arthrite. On a parfois tendance à les confondre et c’est pour ça que je me propose de vous expliquer ce qui les différencie. Et on commence par le bobo qui se soigne le mieux, en l’occurrence l’arthrite.

L'arthrite est due à notre système immunitaire : il se met à attaquer nos articulations ! Il les déforme et, ce faisant, les détruit peu à peu. Il n’y a pas d’âge pour en souffrir, mais il peut y avoir des phénomènes déclencheurs comme le stress ou une infection.

Si la douleur vous empêche de dormir, si vous avez l’impression que vos mains sont paralysées, que vos doigts gonflent, ou que vos articulations sont chaudes voire deviennent rouges, c’est à coup sûr de l’arthrite.
 Mais la bonne nouvelle, je le disais, c’est que ce rhumatisme se soigne bien, à coups d’anti-inflammatoires ou de traitement de fond du style biothérapie. Mais il ne faut pas tarder : plus le diagnostic est précoce, plus les chances de stopper la maladie augmentent.

Un lien entre maux de pouce et surpoids

À écouter aussi

L'arthrite ne doit pas être confondue avec l’arthrose. Dans le cas de l’arthrose, c’est le cartilage qui est en partie détruit. Si vous avez entre 40 et 60 ans et surtout si vous êtes en surpoids, vous êtes cœur de cible.

Il existe un lien de causalité entre le surpoids et les maux de pouce. Qui dit surpoids dit cellules graisseuses plus nombreuses. Or il se passe que ces cellules ont tendance à fabriquer des substances inflammatoires qui peuvent agir à distance. Je sais, ça paraît bizarre mais le fonctionnement de l’organisme réserve mille surprises, toutes plus fascinantes les unes que les autres.

La marque de l’arthrose, c’est qu’elle alterne : une poussée, une période calme, une poussée, une période calme... Il peut même aussi arriver que vous ayez du mal à ouvrir complètement votre main.

Comment ça se soigne ?

Le premier objectif, c’est de perdre du poids pour les raisons que j’ai évoquées à l’instant. Ensuite, vous pouvez être amené à porter une orthèse la nuit, et ce pendant plusieurs mois.
 L’orthèse fait aussi partie des options pour le troisième de ces maux du pouce : la tendinite. Mais là, la différence, c’est que vous portez l’orthèse dans la journée, histoire d’économiser votre articulation.

Il est possible de différencier rapidement la tendinite du pouce de l’arthrite de l’arthrose. Il y a un test imparable : vous faites pression sur le creux du poignet, à la base du pouce. Si ça fait mal, vous avez une tendinite. Comme son nom le laisse supposer, il s’agit d’une inflammation du tendon et ça arrive souvent à des patients qui effectuent le même geste à longueur de journée. 

Le jardinage et le travail sur ordinateur sont deux bons moyens de se faire une tendinite... Dès lors, vous êtes bons pour revoir votre manière de bosser, pour changer de matériel (il existe maintenant des souris d’ordinateur très ergonomiques), pour aller faire un tour chez l’ostéopathe voire en passer par quelques infiltrations. Mais ça, il faut préalablement en parler à votre médecin traitant.

La rédaction vous recommande
À écouter aussi

L’actualité par la rédaction de RTL dans votre boîte mail.

Grâce à votre compte RTL abonnez-vous à la newsletter RTL info pour suivre toute l'actualité au quotidien

S’abonner à la Newsletter RTL Info

Commentaires