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Le dépistage gratuit du cancer du col de l'utérus peut-il améliorer la prévention ?

INVITÉ RTL - Neuf cas de cancer de l'utérus sur dix pourraient être évités grâce au frottis. Un examen indolore, mais boudés par près d'un tiers des Françaises. Le décryptage du professeur Israël Nisand.

le professeur Israël Nisand, président du Collège national des gynécologues et obstétriciens français, le 4 octobre 2010
Crédit : AFP / Archives, FREDERICK FLORIN
Le dépistage gratuit du cancer du col de l'utérus peut-il améliorer la prévention ?
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Yves Calvi & Loïc Farge
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Le gouvernement devait dévoile lundi 236 mars le volet prévention de sa stratégie santé, avec l'objectif de préserver plusieurs dizaines de milliers de vies chaque année. Parmi ces mesures très concrètes : "introduire un troisième programme national de dépistage organisé, celui du cancer du col de l'utérus", après le cancer du sein et le cancer colorectal.

Le cancer du col de l'utérus représente 3.000 nouveaux cas par an et provoque plus de 1.000 décès chaque année. "Concrètement, toutes les femmes n'ayant pas réalisé de frottis dans les trois dernières années seront invitées à le faire, avec une prise en charge à 100%", indique le plan. Cette prise en charge pour les assurées de plus de 25 ans a été annoncée dès dimanche 25 mars par  la ministre de la Santé, Agnès Buzyn.

Pour l'heure beaucoup de Françaises boudent le frottis, pourtant indispensable dans la prévention de ce cancer. "Les Françaises boudent tous les systèmes où elles sont invitées à venir, que ce soit pour les mammographies de dépistage ou les frottis, et personne ne comprend pourquoi elles ne le font pas", se désole sur RTL le professeur Israël Nisand, président du Collège national des gynécologues et obstétriciens français.

"Le fait de rendre l'analyse du frottis gratuite est donc une bonne chose", estime-t-il. "S'il n'y a même que quelques centaines de femmes qui hésitent du fait de leur précarité à faire ces frottis, c'est une bonne chose qu'elles aient une dispense de frais sur cette analyse", poursuit le professeur Nisand, qui insiste sur le fait que nous n'avons pas affaire à un "gentil cancer".

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Mais il émet un regret au regard de cette mesure gouvernementale. "Au Collège, nous faisons contre mauvaise fortune bon cœur. Nous aurions préféré une diffusion plus large du vaccin", argue-t-il.

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