Samedi 21 janvier, un scientifique du gouvernement chinois a affirmé que le risque de reprise épidémique au cours des deux prochains mois était limité, car 80 % de la population chinoise avait été infectée par le Covid-19.
Alors que le Nouvel an chinois est célébré dimanche 22 janvier, des centaines de millions de Chinois vont se déplacer pour les festivités, après trois ans de restriction en raison du coronavirus. Selon des propos du scientifique Wu Zunyou, rapportés par l'agence Reuters, une nouvelle vague de Covid-19 est peu probable, car le virus a déjà circulé massivement.
Depuis le début du mois de décembre 2022, la Chine a mis fin à sa politique zéro Covid, jugée trop contraignante par la population. Le pays fait désormais face à une reprise très importante de l'épidémie. Début janvier 2023, une médecin française, qui travaille dans un hôpital à Pékin, avait confié à RTL : "les hôpitaux chinois sont complètement débordés".
La Chine est restée floue sur le nombre de contaminations et a communiqué le nombre de 60.000 morts à la mi-janvier, mais que penser de cette annonce de 80 % de la population infectée par le virus ? Sur Twitter, Antoine Flahault, médecin épidémiologiste, a indiqué que "le risque d'une nouvelle vague reste élevé en Chine". Il argumente en comparant cette vague due à Omicron à celle qui a touché l'Occident en début d'année 2022.
Selon lui, la vague de contaminations de 2022, qui était importante, n'avait pas signé la fin de l'épidémie, puisqu'en un an, quatre autres vagues ont déferlé, en raison de sous-variants d'Omicron. Enfin, en Chine, les vaccins sont jugés moins efficaces que ceux à ARN messager. L'immunité de la population n'est donc pas garantie. Même si 80 % de la population a été infectée, le risque de réinfection demeure.
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