Ce 1er novembre marque les 30 ans de la loi Evin sur le tabagisme et le début du traditionnel "Mois sans tabac". Un mois au cours duquel les fumeurs tentent de stopper leur consommation. "Chaque année, cet événement est l'occasion pour les fumeurs de rejoindre un mouvement collectif les invitant à s'engager ensemble dans une démarche d'arrêt du tabac pendant un mois", a rappelé l'agence Santé publique France dans un communiqué.
L'an dernier, plus de 110.000 personnes se sont inscrites en ligne pour le Mois sans tabac, contre 125.000 en 2020 et plus de 200.000 en 2019. Pour aider les participants, Santé publique France propose principalement une ligne téléphonique gratuite d'aide, au 39 89, et une application de soutien, Tabac info service.
À l'occasion de ce nouveau Mois sans tabac, notre journaliste Cyprien Beytout, fumeur depuis 15 ans, s'est lancé le défi. Pendant un mois, il va nous partager son quotidien, entre manque, frustration et détermination...
Mardi 1er novembre, début du mois sans tabac. Je ne réalise pas encore que je n'ai plus le droit de goûter à une cigarette. Je ne suis pas un fumeur du réveil, je fume depuis une grosse dizaine d'années au rythme de 5 à 8 cigarettes par jour, parfois plus, parfois moins.
Je me suis lancé dans ce Mois sans tabac car je répète depuis des années que je ne suis pas addict et que je maîtrise ma consommation. Pour moi, c'est le test ultime. En cette première journée, j'ai ressenti à plusieurs reprises l'envie de m'allumer une clope, de tirer dessus et de cracher la fumer dans un épais nuage. Mais je suis têtu donc je ne veux pas craquer en tout cas pas aussi facilement et rapidement.
Les premières heures sont compliquées, mais je redoute la première soirée ou le premier diner, cet instant de vie où j'ai tendance à abuser allègrement de la cigarette. À suivre dans les prochains jours.
Commentaires
Afin d'assurer la sécurité et la qualité de ce site, nous vous demandons de vous identifier pour laisser vos commentaires.
Cette inscription sera valable sur le site RTL.fr.