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Jacques Chirac "n'a pas vraiment eu de pépins de santé", dit Michel Cymes

La fin de carrière de l'ancien président de la République a été marquée par des soucis de santé, notamment en raison d'un accident vasculaire cérébrale en 2005.

Jacques Chirac tenant une pomme, en 2009.
Jacques Chirac tenant une pomme, en 2009.
Crédit : PATRICK KOVARIK / AFP
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Michel Cymes - édité par Nicolas Barreiro

Pendant toute sa carrière politique, Jacques Chirac a marqué les esprits par son énergie et un sérieux coup de fourchette. On ne peut pas dire qu'il donnait dans le léger. Aujourd'hui, on dirait qu'il ne suivait pas vraiment les recommandations des cinq fruits et légumes par jour et serait plutôt dans les cinq charcuteries par repas.

Malgré cela, Jacques Chirac n'a pas vraiment eu de pépins de santé, jusqu'en 2005. Pas de pépin officiel du moins, en ce qui concerne la santé des présidents de la République, on ne peut pas vraiment parler de transparence absolue.

On se rappelle de l'histoire des prothèses auditives en 2003, une mascarade assez irritante, de nombreux mensonges entouraient cette histoire de prothèse. Comme si porter une prothèse à 70 ans était une tare et qu'il ne fallait surtout pas en parler. Ce n'était pas vraiment donner une bonne image de cette aide indispensable quand les oreilles vieillissent.

Un état de santé surveillé

Au sujet de son hospitalisation au Val-de-Grâce, en 2005, Jacques Chirac avait, semble-t-il, un fort mal de crâne avec des troubles de la vision. Les premiers symptômes d'un AVC, il semble qu'il s'agit d'une hémorragie.

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Mais après quelques jours d'hospitalisation, il sort et suit les recommandations du médecin. Il ralentit le rythme pendant plusieurs semaines, avant de repartir de plus belle. À noter qu'il y eu une certaine transparence à propos de cet AVC.

Tout du moins, il n'y a pas eu de multiples communiqués de l'Élysée expliquant ne pas comprendre de quoi parlait la presse. Ou même adressant à l'ensemble des médias de faux certificats comme cela a été fait concernant François Mitterrand.

Président ou pas, tout le monde a le droit au secret médical. Pas question de divulguer des bulletins relatant le moindre petit soucis. Néanmoins, quand notre vie dépend de la capacité pour un président de diriger un pays et de prendre les bonnes décisions au nom de millions de Français, il paraît logique que son état de santé fasse l'objet d'une réelle surveillance. Ne serait-ce que pour s'assurer que tout va bien au niveau cognitif, c'est-à-dire que le cerveau fonctionne bien.

Le secret médical concerne tout le monde

Tout n'est pas, et encore aujourd'hui, un modèle de transparence sur le plan médical. On pourrait par exemple imaginer qu'un collège de spécialistes reconnus pourrait se réunir régulièrement pour faire le point sur la santé du président.

En 2011, des fuites prétendaient que Jacques Chirac souffrait d'anosognosie, autrement dit du fait de ne pas être conscient de son état. C'est ce qu'il semble avoir été écrit dans un rapport médical remis à la justice.

Ni un président de la République, ni un acteur, ni un chanteur ne devrait trembler à l'idée que ses problèmes de santé ne se trouvent à la "une" de la presse. Président ou pas, le secret médical concerne tout le monde. C'est la base du métier de médecin, sans cela il n'y a plus de confiance, donc plus de médecine.

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