1. Accueil
  2. Actu
  3. Santé
  4. Grossesse : pourquoi l'aspirine et l'ibuprofène sont dangereux pour les femmes enceintes
1 min de lecture

Grossesse : pourquoi l'aspirine et l'ibuprofène sont dangereux pour les femmes enceintes

L'Agence nationale de sécurité du médicament alerte sur la consommation excessive d'aspirine et d'ibuprofène chez les femmes enceintes, soulignant des risques graves pour le fœtus.

Une femme enceinte (illustration)
Crédit : Unsplash/freestocks.org
Axel Juin & AFP
Je m'abonne à la newsletter « Infos »

Les "anti-inflammatoires non stéroïdiens" (AINS), une famille de médicaments qui comprend l'aspirine et l'ibuprofène, restent trop consommés par les femmes enceintes, alors qu'ils présentent de graves risques pour le fœtus, surtout en fin de grossesse, prévient vendredi l'agence du médicament. 

"Le nombre de femmes potentiellement exposées aux AINS reste très élevé", a constaté l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) dans un communiqué. Or, ces médicaments, qui comprennent des antidouleurs très utilisés comme l'aspirine et l'ibuprofène, "peuvent exposer les femmes enceintes à des risques graves, pouvant conduire à la mort du fœtus", rappelle l'agence. 

En plus d'éventuelles fausses couches, ces médicaments peuvent favoriser des malformations du bébé, ou des complications à l'accouchement. 

Pourquoi l'ANSM met en garde les femmes enceintes ?

Ces traitements sont absolument contre-indiqués à partir du sixième mois de grossesse, une seule prise pouvant être dévastatrice. Auparavant, ils ne doivent être utilisés que sur prescription et les médecins sont appelés à privilégier le paracétamol, qui n'appartient pas à cette famille de médicaments. 

À lire aussi

Depuis plus de vingt ans, l'agence du médicament communique régulièrement sur les risques associés aux AINS chez la femme enceinte et son bébé. Pour autant, elle constate un usage toujours élevé. Selon les données de remboursement de ces traitements, 700.000 femmes enceintes étaient concernées entre 2018 et 2023, dont 26.000 à partir du sixième mois de grossesse. De plus, ces chiffres sont partiels puisqu'ils n'incluent pas les achats sans ordonnance

À partir de ce constat, l'agence du médicament a demandé aux laboratoires pharmaceutiques de mieux expliciter les risques dans les notices de ces traitements, et dans le "résumé des caractéristiques du produit" (RCP), c'est-à-dire les informations à destination des soignants.  

Un encadré inséré dans les notices et les RCP (Résumé des Caractéristiques du Produit) à destination des professionnels de santé, indiquera "la contre indication à partir du 6e mois de grossesse, même après une prise unique, en raison du risque de mort fœtale", a précisé l'ANSM. 

La rédaction vous recommande
À écouter aussi

L’actualité par la rédaction de RTL dans votre boîte mail.

Grâce à votre compte RTL abonnez-vous à la newsletter RTL info pour suivre toute l'actualité au quotidien

S’abonner à la Newsletter RTL Info
En Direct
/

Bienvenue sur RTL

Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur

Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.

Bienvenue sur RTL

Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio

Je crée mon compte