Le président Emmanuel Macron a rejeté la demande d’intervention d’Alain Cocq : l’homme âgé de 57 ans tentait d’obtenir le droit de mourir par prescription de sédatifs. Il a choisi de se laisser mourir et de filmer son agonie en direct sur Facebook.
Un choix que défend Sophie Medjeberg, vice-présidente de l'association "Handi mais pas que !", une association de défense des personnes en situation de handicap. Cette dernière soutient le combat et la demande d’Alain Cocq, en soins palliatifs depuis deux ans.
Sophie Medjeberg indique que ce dernier ne filmera "que quatre heures" : il "sera accompagné de son aide-soignant" et de "trois auxiliaires de vie triés sur le volet". En revanche, aucun médecin ne sera avec lui : Alain Cocq recevra tout de même du Valium "pour lui éviter de faire des crises d’épilepsie".
C’est une descente aux enfers
Sophie Medjeberg, vice-présidente de l'association "Handi mais pas que !", sur RTL
"C’est un combat qui est un lent, c’est une descente aux enfers quand vous vous retrouvez dans un corps qui n’est plus que douleurs, (...) c’est de la torture !", regrette Mme Medjeberg qui rappelle qu’aucun médecin n’a donné une réponse favorable à leur demande en deux ans.
La loi Claeys-Leonetti de 2016 "est claire" : celle-ci prévoit une sédation uniquement pour les personnes en fin de vie, or Alain Cocq ne l’est pas. "La dignité humaine dans la constitution française", c’est aujourd’hui "son combat et le notre combat aussi", explique la vice-présidente de l'association "Handi mais pas que !". Elle dénonce un vide judiciaire, estimant qu’en France, la dignité humaine, "ça ne parle à personne".
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