Endométriose : comment les patientes sont-elles accompagnées ?

Une femme sur cinq en France est touchée par l'endométriose, une maladie gynécologique qui a longtemps été ignorée et sous-estimée. Le ministre de la Santé, Yannick Neudeur, s'est rendu au centre Ariane de l'hôpital Mercy de Metz. Là-bas, tout est organisé pour une prise en charge complète des malades.

C'est ce qu'explique Marie-Laure Eszto, la cheffe du service gynécologie obstétrique à la maternité : "Le but, c'est de ne pas morceler la prise en charge de la patiente. En fait, le but, c'est une patiente et sa prise en charge dans son intégralité, avec l'ensemble des paramètres de sa douleur et de sa pathologie.

Commencer par écouter, c'est primordiale pour le docteur Ariane Goutaland, gynécologue au centre Ariane. "On prend 45 minutes la première fois qu'on voit une patiente pour faire le point avec elle sur tout ce qu'elle a eu auparavant. Et ensuite, nous, l'objectif du centre Ariane, c'est de proposer. Il y aura des gynécologues, on va avoir des sages-femmes qui travaillent avec nous, des ostéopathes, des acupuncteurs, le centre d'algologie avec les médecins de la douleur qui ont une place très importante dans le centre. On a aussi nos radiologues qui sont hyper importants. Nous, on veut qu'elles aient une vie normale. Notre objectif, c'est qu'elles aient une vie comme tout le monde."

Dix femmes en moyenne téléphonent ou poussent la porte du centre Ariane tous les jours. L'information importante commence à passer pour le docteur Eszto. La douleur ne doit plus faire partie de la normalité des règles. L'endométriose se soigne de mieux en mieux, mais en l'état actuel de la science, elle ne se guérit pas encore.

À écouter aussi

Ça va beaucoup mieux

On est bien : Grincement des dents : que faire en cas de bruxisme ?

03/08/2025 à 02:04 - 03m19s