- 18m22s
2 min de lecture
Don d'organes : Tom, mort à 23 ans, "a sauvé 13 personnes", confie sa mère sur RTL
Tom, décédé à l'âge de 23 ans dans un accident de la route, a fait le choix de donner ses organes aux personnes malades. Ses parents ont honoré sa générosité qui a permis de sauver 13 personnes. Sa mère témoigne dans "Focus Dimanche" sur RTL.
Don d'organes (illustration)
Crédit : MYCHELE DANIAU / AFP
C'est une histoire bouleversante. Tom avait 23 ans quand il a perdu la vie dans un accident de la route. Malgré le choc et la souffrance, ses parents ont honoré son souhait de partager ses organes après son décès. Tom a ainsi sauvé 13 personnes. Marig, sa maman, témoigne aujourd'hui pour sensibiliser sur la cause et l'importance de pouvoir aider les autres, même après la fin de sa vie.
Tom, "un enfant très généreux qui déjà donnait son sang et était très ouvert à la cause" raconte sa maman, a toujours eu ce désir d'être dans le don, le partage. "Il avait déjà exprimé le fait que si jamais un jour il disparaissait, et il avait ce sentiment que ça allait arriver bientôt, qu'il voulait absolument continuer à donner ses organes, confie-t-elle dans Focus Dimanche.
Une parole respectée "tout naturellement" par sa famille : "Tout le monde était d'accord parce que l'idée de l'incinérer, ça n'a pas de sens si on ne peut pas récupérer quelque chose de son corps pour pouvoir le donner à d'autres personnes", ajoute-t-elle.
Donner ses organes : une décision prise par ses proches
Sauver 13 personnes était inespéré, "fantastique" même pour Marig : "En général, une personne qui décède, aide 8-9 personnes mais lorsque l'on est jeune, on a vraiment toutes ses capacités et peut prendre tout de notre corps, même les os" explique-t-elle.
De nombreuses personnes ont ainsi pu profiter de parties du corps de Tom, ce qui fait relativiser Marig : "Je me dis que mon fils, il est dans plein d'endroits. Il est à droite, à gauche, à Lille, à Marseille, je ne sais pas où et c'est magnifique."
À savoir : lorsque l'on meurt, les organes sont automatiquement prélevés, sauf si l'on décide au préalable que ne le souhaite pas. Ainsi, ce sont les personnes, les proches, qui restent et qui décident pour le disparu.
