La multiplication des dépistages par les Agences régionales de santé (ARS) ont fait grimper la possibilité de détecter des cas de Covid-19 en France. C'est ainsi que quelques foyers de contamination (ou "clusters") sont apparus, comme cela a été le cas en Île-de-France depuis le début du déconfinement. Ainsi, ce sont 88 cas foyers qui ont été pointés, dont la moitié sont encore actifs.
"Un cluster, c'est trois cas dans un espace limité. La moitié est clôturée, c'est-à-dire qu'il n'y a pas eu de nouveaux cas depuis plus de 14 jours. L'autre moitié est encore active", explique pour France Bleu Aurélien Rousseau, le directeur de l'ARS. Il rappelle que l'agence sert à assurer le suivi épidémiologique et à regrouper les signalements.
En Île-de-France, ce sont 1.500 cas qui ont été signalés. "Généralement, on les trouve dans des foyers, dans des écoles et il y a des zones particulièrement touchées en Île-de-France", indique le directeur. Le principal danger étant le contrôle des "contaminations dites communautaires", lors de rassemblements festifs ou religieux.
"Depuis plusieurs semaines maintenant, nous menons des opérations de dépistage dans des barnums, on installe des tentes et on va dépister au pied des barres d'immeubles. On va dépister dans les endroits où on craint que les gens n'aient pas accès facilement à la médecine", détaille Aurélien Rousseau. Les autorités restent donc très vigilantes, et le directeur de l'ARS rappelle "principe de réversibilité" du déconfinement.
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