Depuis hier on parle d’un variant breton. Toutefois, ce n’est pas la première fois que l’on craint la possibilité d’un variant français, ainsi, tout un protocole est mis en place. À l’hôpital de Lannion, le 13 mars, les autorités ont fait état de 79 malades atteints du Covid-19 dont huit ayant contracté ce variant. Un variant complexe, car difficilement identifiable par les tests PCR. La direction générale de la Santé s’est voulue rassurante : les premières analyses de ce nouveau variant ne permettent pas de conclure, ni d’une gravité, ni d’une transmissibilité accrue par rapport au virus historique.
Ce variant a été classé sous surveillance, ce qui veut dire que les autorités ont mis en place un système de détection et de surveillance particulier, dans une zone géographique comprenant les villes de Lannion, Morlaix, Guingamp et Saint-Brieuc. Davantage de prélèvements respiratoires profonds, de séquençage et une accélération de la vaccination.
De plus, cette souche a été classée Variant Under investigation par l’OMS ou à suivre par le Centre National de Référence Virus respiratoires en lien avec l’Institut Pasteur. La catégorie à suivre regroupe la plupart des milliers de variants qui apparaissent naturellement dans le monde. Seule une petite partie de ces variants poseront des problèmes particuliers, notamment s'ils s'avèrent plus transmissibles. À ce stade, seuls trois variants dans le monde sont considérés comme particulièrement préoccupants, les variants dits anglais, sud-africains et brésiliens. Pas encore le variant breton.
Difficile de distinguer un variant important, d’un variant qui l’est moins. En novembre dernier, le magazine américain Nature publiait le chiffre de 12.000 mutations de la Covid-19 depuis sa découverte. Heureusement, tous n’ont pas le même impact. En France, certains ont crû, un moment, qu’il y avait un variant de l’Oise.
En effet, le centre hospitalier de Compiègne-Noyon a été particulièrement touché mi-janvier avec 70 membres du personnel et 172 patients détectés positifs au coronavirus. L'analyse confirme que le virus en question est un variant qui existe déjà en France et en Europe depuis des mois", a affirmé le service de communication de l'Institut, soulignant qu'il s'agissait-là de "petites mutations faisant partie de l'évolution naturelle du virus". À Marseille, Didier Raoult expliquait, fin janvier également, la hausse des contaminations par l’apparition du "Marseille 4", un variant de la Covid-19 qui, selon le directeur de l’IHU, était aussi contagieux que le variant anglais et sud-africain.
Le variant "breton" a en réalité son propre nom : le variant 20 C. Depuis 2015, l’OMS insiste pour éviter de nommer par des noms de lieux ou population. Ainsi, le coronavirus est le SARS-CoV-2 et non le virus chinois comme aimait dire Donald Trump.
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