Le confinement ne fait pas disparaître le virus. Mais il permet d’arrêter la courbe exponentielle de l’épidémie. L’objectif premier, c’est donc d’éviter la saturation dans les hôpitaux, aux urgences, dans les services de réanimation. Donc de sauver des vies. Sinon, c’est clair, dans le Grand-Est ou en Île-de-France, la digue aurait cédé.
Plus on confine, moins il y a de personnes touchées, c’est sûr… Mais il y en a quand même. Le virus continue de circuler et de proches en proches, il infecte de plus en plus de personnes. C’est la raison pour laquelle, lorsque les sorties seront à nouveau autorisées, il faudra qu’il y ait beaucoup de lits vides dans les hôpitaux pour soigner les nouveaux malades. Il faudra aussi des tests sérologiques pour savoir qui est immunisé et qui ne l’est.
Plus on confine bien, plus l’épidémie est longue à passer, mais c’est surtout qu’elle ne sera pas à un sommet mais un plateau assez bas qui permet aux structures sanitaires de faire face. On aplatit la courbe. Ce temps long permet aussi de trouver un médicament et d’avancer sur la piste d’un vaccin. Ce que veulent éviter à tout pris les médecins, c’est une deuxième vague.
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