La vaccination entraîne des doutes sur les résultats fournis par les laboratoires, des craintes qui ont été parfois exprimées par d'éminents professeurs. De plus, les Anglais ont commencé leur campagne de vaccination, mercredi 9 décembre, et se sont ainsi aperçus que le vaccin de Pfizer - BioNTech peut provoquer d'importantes réactions allergiques. Aux États-Unis, on mise sur la transparence : une vingtaine d'experts vont débattre jeudi en direct sur Internet, avant de recommander ou non l'utilisation du produit pharmaceutique.
Dans tous les cas, les médecins généralistes auront un rôle essentiel. "Ce débat scientifique est absolument indispensable : il s'agit d'une nouvelle vaccination, donc on demande la transparence la plus importante possible pour vacciner en toute sécurité nos patients", explique le Dr Margot Bayart, vice-présidente du syndicat de médecins généralistes MG France.
Elle souligne que le rôle de son syndicat c'est "d'aller chercher" des connaissances fiables pour les mettre "à disposition de nos confrères". "Un nouveau vaccin est susceptible de provoquer des réactions, et il est nécessaire de bien s'informer, au plus loin des conflits d'intérêts", estime la Margot Bayart qui rappelle que "les médecins généralistes ont une responsabilité importante d'information auprès des patients".
"Tous les jours, les patients nous sollicitent et nous demandent notre avis. La précipitation les inquiète, notamment avec tout ce qui circule sur les réseaux sociaux et parfois l'absence d'esprit critique. On mélange le faux et le vrai : il faut rester prudent", poursuit-elle.
Comment les médecins généralistes vont-ils procéder alors que des effets secondaires ont d'ores et déjà été identifiés ? Margot Bayart explique que les professionnels vont d'abord "s'inspirer des expériences étrangères". "Toute vaccination est susceptible d'entraîner des allergies, l'encadrement avec une équipe médicale reste donc indispensable", ajoute la spécialiste.
Pour procéder en toute sécurité, les médecins ont commencé des pré-consultations afin de repérer des facteurs de risque. "Nous avons déjà débuté à faire ces pré-consultations" pour informer le patient et repérer notamment "des antécédents médicaux" sensibles, explique-t-elle.
"En revanche, je ne peux pas savoir si nous aurons la possibilité de recommander tel ou tel vaccin puisque tout dépendra de leur disponibilité et des premières expériences", précise Margot Bayart.
Quant au dépistage à l'approche des fêtes de fin d'années, la médecin rappelle qu'un test négatif ne représente pas "un laissez-passer" pour retrouver ses proches. "Il faut maintenir la distanciation sociale, le port du masque et limiter le nombre d’invités", souligne la vice-présidente, encourageant au respect strict des mesures barrières.
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