Le littoral des Alpes-Maritimes, dont Nice, et l'agglomération de Dunkerque connaîtront de nouvelles "mesures de freinage" de l'épidémie de Covid-19 dès ce weekend du 27 février. Mais, comme expliqué par le Premier ministre Jean Castex lors d'une conférence de presse organisée le jeudi 25 février, ils ne seront pas forcément les derniers territoires à connaître un tel sort.
Le chef du gouvernement a identifié 20 départements qui seront désormais placés sous "surveillance renforcée". "Si, et seulement si" la situation sanitaire venait à s'y dégrader, de nouvelles restrictions pourraient suivre à partir du 6 mars. Des mesures qui pourraient ressembler à celles imposées à Dunkerque ou sur le littoral des Alpes-Maritimes avec un confinement réinstauré les weekends.
Les 20 départements scrutés de près sont les suivants : tous les départements d'Île-de-France, le Nord, le Pas-de-Calais, la Somme, l'Oise, la Moselle et la Meurthe-et-Moselle, l'Eure-et-Loir, le Rhône, les Bouches-du-Rhône, la Drôme, le Var et les Alpes-Maritimes.
Si Jean Castex tire la sonnette d'alarme sur la dégradation de la situation sanitaire, tous points font l'objet de plus d'optimisme. La vaccination, d'une part. Le Premier ministre a annoncé qu'elle serait ouverte à toutes les personnes de plus de 65 ans en avril, que tous ceux de plus de 50 ans auront pu être vaccinés d'ici mi-mai.
D'autre part, le ministre de la Santé Olivier Véran a parlé "des espoirs nouveaux" offerts par certains possibles traitements de la Covid-19, notamment les anticorps monoclonaux. La France a déjà commandé des doses de ce "traitement très innovant" qui arriveront, selon le ministre, mi-mars.