Coronavirus : comment fonctionnent les capteurs CO2 présents dans certaines salles de classe ?

ÉCLAIRAGE - Alors que les enfants sont rentrés ce 3 janvier, la présence de détecteurs de concentration de dioxyde de carbone (CO2) est une nouvelle fois pointée du doigt. Comment peuvent-ils agir ?

Un élève porte un masque à l'école (illustration)

Crédit : JEAN-CHRISTOPHE VERHAEGEN / AFP

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Des petits boitiers bientôt indispensables. Alors que les élèves rentrent des vacances de Noël, ce lundi 3 janvier, le protocole sanitaire a été quelque peu modifier pour traverser la vague de contaminations qui fait rage, depuis décembre.

Outre l'augmentation du nombre de tests à faire lors de la survenue d'un cas de contamination dans la classe, le gouvernement a également appelé les collectivités locales à s'équiper en capteurs CO2, " un instrument de mesure du besoin d’aération", expliquait le ministre de l'Éducation à nos confrères du Parisien, le 2 janvier dernier. Seule 1 classe sur 5 serait équipée à ce jour, selon le ministre.

Leur fonctionnement est assez simple. Sous la forme d'un petit boitier, le capteur mesure le taux de dioxyde de carbone, ou CO2, présent dans une pièce. Très souvent, ces outils affichent trois niveaux de concentration, du vert au rouge.

Dans le premier cas, cela signale une faible concentration en CO2 et une bonne qualité de l'air. Dans l'autre, cela incite à une aération impérative et immédiate, voire une sortie de la salle.

Permet de signaler lorsqu'une pièce n'est pas assez aérée

Dans le cadre de l'épidémie de coronavirus, l'intérêt réside dans le fait que le risque de transmission du virus augmente lorsqu'une pièce n'est pas aérée, ou pas suffisamment. Ainsi, ces petits détecteurs peuvent faire office de rappels avant que l'air ne devienne trop chargée en CO2 et donc, potentiellement, en virus.

Pour aider les collectivités à se procurer ces capteurs pour l'ensemble des salles de classe, le gouvernement a débloqué 20 millions d'euros d'aides. "Elles sont peu nombreuses à avoir demandé des fonds", déplore le ministre.

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