La chercheuse en question, Armelle Guingand, travaille à l’Institut de Biologie Moléculaire et Cellulaire de Strasbourg. Elle a été distinguée par la fondation ARC du prix Kerner pour ses travaux de recherches. L’idée, c’est de donner un coup de boost à notre propre système immunitaire qui est capable de reconnaitre et détruire des cellules cancéreuses. Le problème, c’est que les cancers ont cette capacité à brouiller ce système immunitaire. Il est donc moins efficace et le cancer se développe par la suite.
Ce virus dérivé de plante, c’est un tout petit virus qui habituellement infecte les vignes. Mais il a une particularité, c’est qu’il peut activer le système immunitaire contre une tumeur. Quand on dit qu’il est petit ce virus, c’est vraiment riquiqui : 30.000 fois plus petit qu’un millimètre. L’idée, c’était donc de changer la composition de ce virus avec une nouvelle organisation pour activer ensuite le système immunitaire et détruire la tumeur ensuite.
À l’intérieur du virus, vous n’avez plus le matériel génétique du virus de la vigne mais des petits morceaux inactifs de la tumeur. Le tout permettant ensuite d’ordonner à vos anticorps de détruire les cellules cancéreuses. La bonne nouvelle, c’est que la volonté de cette chercheuse est de traiter n’importe quelle tumeur grâce à cette technique. Il faut juste, selon elle, trouver la bonne organisation entre le virus et les morceaux de tumeur, un peu à la manière d’un jeu de construction de briques.
Il faudra évidemment du temps et de nombreux essais cliniques avant que ce genre de traitement ne soit disponible. Mais on rappelle qu’une partie de ces cancers sont évitables. Pour beaucoup, le cancer serait génique ou inévitable. Alors évidemment, aucune envie de culpabiliser personne, mais il existe ce qu’on appelle des facteurs de risque modifiables liés à l’environnement.
Le premier, c’est évidemment d’éviter le tabac ou d’arrêter de fumer. Le 2e, c’est l’alcool. Le 3e, c’est le fait d’avoir une alimentation équilibrée riche en fruits et en légumes. Le 4e, c’est de pratiquer de l’activité physique et de bouger à tout âge. De petits gestes du quotidien qui permettraient d’éviter jusqu’à 40% des cancers ! La prévention restera toujours le meilleur des traitements mais il n’est pas question de faire culpabiliser qui que ce soit.
De la prévention et un meilleur recours aux moyens de dépistages aussi. Car plus un cancer est détecté précocement, plus on a de chance de le guérir. Actuellement, c’est octobre rose, mois de sensibilisation au cancer du sein qu’on dépiste avec la mammographie à partir de 50 ans. Pourtant, moins de la moitié des femmes ont eu recours à ce dépistage.
Enfin, on rappelle qu’il existe deux autres dépistages organisés du cancer en France. Pour les femmes toujours, avec le dépistage du cancer du col de l’utérus, le frottis à faire à partir de l’âge de 25 ans, et celui du cancer colo rectal, avec le petit test de recherche de sang dans les selles à partir de 50 ans. On rappelle que ces dépistages sont gratuits, fiables, performants et importants à réaliser avant que tout symptôme apparaisse. Le pronostic et la guérison en seront meilleurs !
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