Chikungunya : violentes douleurs, rougeurs cutanées… Comment se manifeste la maladie qui gagne du terrain en France ?

150 cas identifiés depuis le début de cet 2025. Jamais il n’y avait eu autant de cas autochtones de chikungunya en métropole, c'est-à-dire de personnes ayant été contaminées par le moustique tigre, sans avoir voyagé. La maladie s’installe.

Présente en Dordogne, ou 15 cas ont été identifiés en début de semaine, elle l'est aussi dans le Var. À Vitrolles par exemple, 33 autres cas ont été recensés dans un même quartier. Thierry, sa femme et leur fils de 14 ans ont tous été malades au début du mois d'août. C’est Raphaël, l'adolescent, qui a contracté le virus en premier, avec des symptômes apparus brutalement : "Un matin, il s’est levé et il n’arrivait plus à descendre l’escalier. On aurait dit qu’il avait fait un marathon la veille. Il marchait comme une personne âgée, le dos tout courbé, c’était impressionnant", raconte son père Thierry.

Quelques heures plus tard, le couple a appris qu’une opération de démoustication était en cours dans leur quartier. Ils ont compris que leur fils avait probablement contracté le chikungunya. "Il a été testé. Le lendemain soir, l’ARS nous a rappelés pour confirmer que c’était positif", explique encore son papa. 

Des douleurs violentes

Rapidement, sa femme et lui développent les premiers symptômes. "J’ai eu une très forte douleur au pied. Pour me lever, je n’arrivais pas à poser le pied par terre. C’était très violent. Ensuite, j’ai eu de la fièvre et après un peu de rougeurs cutanées", développe-t-il. 

La famille a dû se confiner une dizaine de jours, installer des moustiquaires aux fenêtres afin de ne pas contaminer d’autres personnes via les piqûres de moustiques. Un mois plus tard, Raphaël va mieux, mais Thierry et sa femme souffrent toujours de douleurs articulaires.

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