Chaque année, près de 58.000 personnes sont diagnostiquées d'un cancer du sein. Afin d'encourager le dépistage et d'améliorer la connaissance de cette maladie au sein du grand public, le mois d'Octobre rose est dédié à la sensibilisation. Parmi les principaux leviers d'une meilleure prise en charge du cancer du sein : mieux identifier et accompagner les personnes dont le profil est à risque.
Le cancer du sein a plus de chances de se déclencher après 50 ans. "Il y a davantage de risques aux alentours de 62-63 ans", détaille Nasrine Callet, gynécologue et oncologue à l'institut Curie à Paris.
Comme pour d'autres types de cancer, des facteurs externes peuvent aussi avoir un impact. "La cigarette, une grossesse tardive, ou des hormones mal prises peuvent favoriser le développement d'un cancer du sein", explique Nasrine Callet. Mais cela représente une partie infime des personnes à risque, car au-delà de ces éléments, existe un facteur héréditaire beaucoup plus important.
Comme l'indique la Fondation pour la recherche médicale, les personnes présentant une mutation des gènes BRCA1 et BRCA2 représentent 5 à 10% des cancers du sein. Le dépistage de cette mutation se fait généralement par une prise de sang à la suite d'un cas de cancer du sein dans une famille. Cela permet d'identifier le facteur héréditaire de la maladie.
Ainsi, les personnes les plus à risques sont celles dont un membre de la famille a eu un cancer du sein jeune, c'est-à-dire avant 40 ans, ou les personnes avec plusieurs cas de cancers du sein au sein de la leur. Pour cette tranche de la population le dépistage commence à l'âge le plus jeune auquel un cancer du sein a été diagnostiqué dans la famille.
"Par exemple, si la sœur d'une patiente à eu un cancer du sein à 40 ans, on commencera le dépistage à 35 ans pour elle", explicite Nasrine Callet. Il s'agit alors d'un dépistage plus régulier que la moyenne avec des examens (mammographies, IRM, échographies...) plus nombreux.
Par ailleurs, avoir déjà souffert d'un cancer favorise le développement d'un cancer du sein. Par exemple, "il existe une association entre cancer du sein et cancer des ovaires", explique Nasrine Callet.
Une petite population à risque est aussi composée de personnes ayant eu des leucémies ou des maladies cancéreuses du sang. "Dans ces cas-là, les personnes peuvent avoir subi des rayons X sur le thorax et les seins irradiés sont à risque", détaille la gynécologue. Dans ces cas-là aussi un suivi plus régulier est organisé.
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