On peut être allergique à beaucoup de choses et on peut même être allergique au soleil. C’est la raison pour laquelle certaines personnes redoutent l’arrivée des beaux jours. Leur peau réagit et s’enflamme sous l’effet des rayons du soleil.
On parle d’allergie au soleil, mais il existe, en réalité, plusieurs troubles cutanés. La plus courante, c’est la lucite estivale bénigne. Bénigne car la maladie n’est pas grave. Mais elle n’en est pas moins très enquiquinante. Elle se manifeste par des petits boutons et des plaques rouges qui apparaissent sur les zones de la peau qu’on a exposées et qui sont habituellement couvertes le reste de l’année. Cela peut toucher le décolleté, les épaules, les bras… et même le dos des pieds, mais le visage est épargné.
L’éruption survient, en général, dans les 12 heures après une exposition brutale, intense ou prolongée. Ça arrive donc le premier jour ou le deuxième jour des vacances. C’est très désagréable, ça démange très fort, et ça peut même empêcher de dormir.
On peut appliquer une crème à base de corticoïdes, anti-inflammatoires, disponible uniquement sur ordonnance. "Si on n’arrive pas à voir un médecin rapidement, on peut recourir à une crème "antimoustiques" en vente libre qui contient un peu de cortisone, de l’hydrocortisone plus précisément, pour calmer les démangeaisons. Ça peut dépanner", dit le Dr Jean-Marc Chavigny, dermatologue et allergologue. Il ne faut pas hésiter à prendre un antalgique, comme du paracétamol, si les démangeaisons sont très fortes. Et si on est vraiment pris de cours, on peut appliquer du froid. Une poche de glace, ça peut soulager. Tout comme le fait d’exercer une pression, en portant, par exemple, un vêtement en Lycra serré.
On n’est pas obligé de rester à l’intérieur, mais on ne peut s’exposer qu’une dizaine de minutes, en dehors des heures où le soleil est le plus agressif, c’est-à-dire en début de matinée ou en fin de journée, avec une protection solaire. "Cela va permettre de désensibiliser la peau", précise le dermatologue. Le reste du temps, il est préférable de rester à l’ombre pour ne pas aggraver l’inflammation.
L’éruption disparaît au bout d’une à deux semaines, en même temps que le bronzage apparaît. Mais, mauvaise nouvelle, elle va récidiver l’été suivant. Elle peut revenir toutes les années, et puis un jour, elle peut s’arrêter sans qu’on comprenne pourquoi. L’allergie au soleil touche davantage les femmes jeunes à la peau claire.
Selon le dermatologue, en cas de petite lucite, on peut prendre des gélules solaires, contenant des caroténoïdes et d’autres antioxydants, environ 15 jours avant de s’exposer au soleil. Et on poursuit sa cure le temps de ses congés. Toujours dans l’optique de désensibiliser la peau sans déclencher la lucite, il faut s’exposer très graduellement, éviter de se mettre au soleil entre 11h et 16h. Et il est recommandé d’appliquer un écran solaire avec un indice de protection élevé, SPF 50, qui bloquent à la fois les UVB et les UVA.
Si la lucite estivale bénigne est importante, des antipaludéens de synthèse peuvent être prescrits une quinzaine de jours avant l’exposition et durant les vacances. Ils vont empêcher la peau de réagir. "Dans tous les cas, il existe des solutions, souligne le dermatologue. Une fois qu’on a trouvé le bon protocole, on peut l’appliquer d’une année sur l’autre."
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